Cette nouvelle société, baptisée Automotive Energy Supply Corporation (AESC), «se consacrera au développement et au marketing de batteries au lithium-ion avancées, conçues pour équiper les futures générations de véhicules électriques», ont expliqué Nissan et NEC dans un communiqué conjoint.

Cette nouvelle société, baptisée Automotive Energy Supply Corporation (AESC), «se consacrera au développement et au marketing de batteries au lithium-ion avancées, conçues pour équiper les futures générations de véhicules électriques», ont expliqué Nissan et NEC dans un communiqué conjoint.

«Après un an, le partenariat sera étendu à la production de masse et aux ventes», ont-ils précisé.

«Nous avons l'ambition de devenir le leader de la production de masse des batteries lithium-ion pour la communauté automobole mondiale», a affirmé au cours d'une conférence de presse le vice-président de Nissan Carlos Tavares.

«Nous pensons que les batteries lithium-ion deviendront la source d'énergie clé pour les futures générations de véhicules électriques respectueux de l'environnement», a-t-il ajouté.

Les deux groupes investiront 490 millions de yens (4,7 millions $ canadiens) dans ce partenariat et partageront leurs technologies en la matière.

Ce partenariat va s'ajouter celui formé en 1996 par Toyota et Matsushita sur des technologies similaires, à travers la société Panasonic EV Energy.

Les véhicules hybrides, fonctionnant à motorisation double (électricité et carburant), et les modèles tout-électriques connaissent un succès croissant aux États-Unis et au Japon. Ces voitures consomment moins de carburant, mais sont beaucoup plus chères à l'achat qu'un modèle classique à essence, en raison du coût de développement élevé des technologies.

Pas convaincu au départ, Nissan s'était contenté par prudence industrielle de signer en 2002 un accord de coopération avec son concurrent Toyota, le pionnier de l'hybride, afin de développer un véhicule de ce type, la Nissan Altima Hybrid, qui doit être lancée aux Etats-Unis début 2007.

Devant l'augmentation de la demande, Nissan a décidé récemment de développer ses propres technologies, et de lancer en 2010 aux Etats-Unis le premier véhicule hybride développé par ses propres moyens.

Le PDG de Nissan et de son allié français Renault, Carlos Ghosn, a cependant réaffirmé récemment son scepticisme face aux moteurs hybrides.

L'hybride «est une technologie prometteuse qui doit être travaillée, développée. Nous devons être prêts pour le cas où cette technologie ferait une percée et pourrait être commercialisée en masse. Ce qui à mon avis n'est pas encore le cas», avait-il déclaré en décembre.