(Québec) Le gouvernement du Québec crée une cellule de coordination dont le travail sera de soutenir les corps policiers qui enquêtent sur des situations où des personnes ont été droguées à leur insu.

Le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, a annoncé mardi matin que le Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale recevra 2,3 millions afin de mettre sur pied cette équipe spécialisée.

Avec cette nouvelle cellule de coordination, le gouvernement souhaite que le Laboratoire de sciences judiciaires puisse suivre de plus près les cas où des victimes sont droguées à leur insu, par exemple avec du GHB, afin qu’il puisse assurer le suivi avec les corps policiers responsables des enquêtes.

On veut notamment que l’information circule adéquatement si plusieurs victimes sont droguées au même endroit, ou encore à des endroits différents avec la même substance.

Selon le ministre Bonnardel, « grâce à la vigie effectuée par le Laboratoire, les enquêteurs disposeront de meilleures informations pour identifier et attraper ces criminels ».

La création de cette équipe fait partie des 11 mesures qui avaient été annoncées l’été dernier par M. Bonnardel afin de mieux soutenir les personnes qui sont droguées à leur insu.

Le gouvernement rappelle que toute personne qui croit avoir été victime d’une intoxication à son insu peut se rendre à l’urgence, où une trousse urinaire légale pourra être utilisée pour détecter des substances.