Le comité d'entreprise d'Opel a annoncé mardi avoir trouvé un accord avec le repreneur désigné du constructeur, le canadien Magna, concernant la participation des salariés au nouveau groupe.

Les salariés d'Opel/Vauxhall ont obtenu une participation de 10%, assortie de «droits de vote», à la nouvelle entreprise qui naîtra suite à la vente prévue des deux marques européennes de l'américain General Motors à l'équipementier Magna.

 

En échange, ils contribueront à hauteur de 420 millions de dollars canadiens par an aux réductions de coûts de l'entreprise, notamment avec des concessions salariales.

 

Les deux parties auront «pour but commun d'éviter les licenciements économiques et les fermetures d'usine», détaille le comité d'entreprise d'Opel dans un communiqué, qui ne fait toutefois pas référence au quasi droit de veto que réclamaient les syndicats sur les délocalisations et les suppressions d'emploi.

 

«Avec cet accord, nous nous sommes acquittés d'une obligation, et nous avons apporté notre contribution pour permettre la signature du contrat (de vente) entre Magna et GM», ajoute-t-il.

 

Le conseil d'administration de General Motors doit se réunir mardi pour discuter de cette vente, dont la signature a été plusieurs fois repoussée. La Commission européenne doit également encore se prononcer sur les 4,5 milliards d'euros d'aides publiques promises par Berlin dans le cadre de ce rachat, et d'autre part évaluer ses conséquences sur le marché automobile européen.

 

Selon le plan de cession d'Opel, les salariés européens devaient prendre 10% du capital, Magna associée à la banque russe Sberbank acquérant 55% et GM conservant 35%.