Les taxis électriques de la ville chinoise de Shenzhen ont permis d'économiser plus d'un million de kilogrammes de dioxyde de carbone au bout d'un an de service, d'après les chiffres publiés la semaine dernière.

Les premiers résultats de la plus vaste flotte de taxis 100% électriques sont de bon augure pour l'image des véhicules électriques: cela prouve qu'ils peuvent survivre aux rigueurs de la circulation en centre ville dans une métropole.

Les tests du service lancé par le constructeur chinois BYD, portait sur 50 véhicules e6. Cette flotte a parcouru en tout et pour tout 2,77 millions de kilomètres, ce qui représente plus de 50 000 kilomètres par véhicule.

Malgré cette distance parcourue, les véhicules ont résisté aux intempéries hiver comme été, et sont toujours aussi performantes, d'après BYD, qui indique que les "conducteurs et les passagers ont tous été très satisfait de l'expérience".

Le constructeur affirme que ce test constitue une "avancée" dans le domaine du chargement rapide de véhicule, chaque véhicule ayant été rechargé en 20 à 30 minutes chaque jour, un temps de chargement réduit par rapport à celui des autres véhicules électriques, et qu'il n'y a pas eu de baisse de niveau de chargement au cours de l'année.

La grande autonomie des véhicules, qui atteint environ 300 kilomètres, est imputable selon BYD aux batteries lithium-fer-phosphate du constructeur, qui sont moins chères et offrent davantage de sécurité par rapport aux batteries lithium-ion employées par la plupart des véhicules électriques actuels, comme la Nissan Leaf.

Les tests seront étendus à 300 véhicules, d'après BYD: 250 seront livrés à l'Université internationale de Shenzhen au cours de l'été.

Ce ne sont pas les seuls essais portant sur une flotte de taxis électriques qui sont menés actuellement, puisque des initiatives similaires ont été mises en place à Tokyo, Séoul, Pékin, ou encore San Francisco.