Le spécialiste japonais des coussins et ceintures de sécurité Takata a indiqué chercher à s'allier à son concurrent et compatriote Daicel pour être en mesure de fournir des gonfleurs de coussins gonflables fiables.

«Nous étudions avec Daicel une solution pour garantir un approvisionnement régulier de gonfleurs, mais rien n'a à ce jour été décidé», a expliqué Takata dans un communiqué daté de lundi, en réaction à des informations de presse.

Takata est aux prises avec un énorme scandale de coussins gonflables viciés dont le gonfleur est susceptible d'exploser dans diverses conditions, y compris en cas de petite collision.

Dix accidents mortels ont à ce jour été répertoriés dans le monde (dont neuf aux États-Unis), essentiellement sur des voitures de marque Honda, le plus important client des coussins gonflables Takata.

Des dizaines de millions de véhicules ont dû être rappelés dans le monde pour un changement de pièce, mais Takata n'est pas en mesure de fournir seul tous les gonfleurs requis, d'autant que les constructeurs d'automobiles ont des exigences plus sévères sur la composition des agents de gonflage.

Takata a par ailleurs démenti avoir décidé de déposer une demande de soutien financier auprès de ses clients constructeurs d'automobiles.

«Nous ferons part immédiatement de toute information que nous serions tenus de communiquer», a déclaré le groupe dans un communiqué laconique au lendemain du lancement par les autorités américaines du rappel de 5 millions de coussins gonflables supplémentaires.