L'alliance entre Daimler et Renault-Nissan réitère la possibilité qu'une Smart à quatre places soit lancée en Amérique du Nord.

C'est ce qu'a dit le président de Daimler, Dieter Zetsche, dans la foulée de l'alliance qu'il vient de signer avec son vis-à-vis Carlos Ghosn, de Renault. Avant l'entente, Daimler avait écarté la possibilité de développer seule la prochaine génération de la SmartForTwo; un partenaire était «un prérequis». «C'est sûr qu'on aurait pu faire ça tout seul, mais c'est sûr qu'on aurait perdu beaucoup d'argent», a dit M. Zetsche.

 

Pour Daimler et Renault-Nissan, la solution est d'utiliser plusieurs composantes communes dans le développement des prochaines générations de la SmartForTwo et de la Renault Twingo. Les deux voitures auront des versions électriques et partageront de nouveaux moteurs diesel et à essence.

 

Au Canada, Daimler distribue les Smart dans les concessionnaires Mercedes-Benz. Aux États-Unis, Daimler a une entente de distribution exclusive de la SmartForTwo avec le réseau de concessionaires Penske Automotive Group. Cette entente va demeurer et Daimler n'a pas l'intention de distribuer les Smart par le truchement du réseau de concessionnaires Nissan, a dit M. Zetsche.

 

Les ventes américaines de la SmartForTwo ont largement dépassé les attentes de Daimler et de Penske, l'année de son lancement aux États-Unis, en 2008. Les deux entreprises pensaient que la Smart serait une curiosité confinée à une part de marché marginale, dans ce pays qui aime les grosses voitures. Mais en 2008, 24 622 Smart ont été vendues aux États-Unis.

 

Par contre, les prix de l'essence et l'économie se sont effondrés en 2009, tout comme les ventes de Smart, qui ont subi une baisse de 41%. Et cette année, c'est pire, elles sont en baisse de 72% par rapport à 2009.

 

Source: Automotive News