C'est confirmé. Audi aura recourt à la traditionnelle toile souple pour son futur cabriolet A5. Un concept du passé sans doute par rapport aux toits rigides rétractables, mais qui, selon la marque aux anneaux, procure plus de souplesse aux stylistes et une plus grande fiabilité.

Cette A5 cabriolet prendra donc le relais de l'A4 Cabriolet au sein de la gamme du constructeur allemand à compter du printemps prochain et devance, du coup, le renouvellement de sa cible avouée, la Mercedes CLK, attendue elle aussi au cours de la prochaine année.

 

Coiffée d'une capote très compacte, grâce à son pliage en Z, cette A5 «plein air» promet un volume de chargement supérieur (entre 320 et 750 litres) à l'A4 Cabriolet qui sera laissée sans descendance. La nouvelle venue s'engage également d'offrir une kyrielle de nouveaux accessoires dont des buses de ventilation logées dans les appuie-têtes pour réchauffer la nuque des passagers par temps frais.

Sur le plan technique, ce cabriolet classique reprend essentiellement la même architecture que le coupé. D'ailleurs, tout comme ce dernier, il se déclinera en deux livrées : base ou S. Pas question, comme en Europe, d'implanter une mécanique quatre-cylindres ou diesel sous le capot de la A5 Cabriolet vendue en Amérique du Nord.

Seul le V6 3,2 litres sera invité à la propulser chez nous. Quant à la version S, elle retiendra les services du3 litres suralimenté par compresseur. On raconte qu'une version plus puissante encore, la R5, est en cours de préparation, mais sa sortie pourrait être compromise en raison du durcissement des règles environnementales.