L'expérience dure quatre jours et vise à améliorer la qualité de l'air de la capitale, généralement plombé par la pollution, grave sujet de préoccupation pour le monde sportif.

L'expérience dure quatre jours et vise à améliorer la qualité de l'air de la capitale, généralement plombé par la pollution, grave sujet de préoccupation pour le monde sportif.

Afin de faire observer la circulation alternée, sur des voies où discipline et respect du code de la route ne sont pas forcément maîtres, plus de 6.500 policiers ont été mobilisés, selon les autorités.

La mesure devrait créer un afflux dans les transports en commun, où étaient attendus environ deux millions de voyageurs supplémentaires. Les rames de métro étaient bondées vendredi matin, selon les témoignages.

La municipalité compte 2,4 millions de voitures privées qui seront autorisées un jour sur deux à rouler, en fonction du dernier chiffre - pair ou impair - de leur plaque d'immatriculation. Toute une flotte de voitures officielles ont également été retirées des rues.

Seuls les taxis, bus publics et véhicules d'urgence ne sont pas concernés.

Au total, les autorités estiment que 1,3 million de véhicules devraient chaque jour rester au garage.

Les conducteurs en infraction devraient se voir infliger des amendes de 100 yuans (13 dollars).

Le chef adjoint de la Commission des transports de Pékin Liu Xiaoming, s'est dit persuadé que cette expérience réduirait de 40% la pollution due aux voitures.

Les 27 stations de captage réparties dans la capitale s'efforceront de vérifier cette assertion.

Le président du CIO, Jacques Rogge, a rappelé la semaine dernière que la pollution à Pékin demeurait le principal sujet d'inquiétude, envisageant même que les épreuves d'endurance puissent être reportées en cas de pic de pollution.