«La vraie voie de l'avenir est dans la spécificité par les morphologies, ce qu'on ressent de la voiture quand on la voit à quinze ou 20 mètres», a dit M. Besson dans un entretien avec l'AFP.

«La vraie voie de l'avenir est dans la spécificité par les morphologies, ce qu'on ressent de la voiture quand on la voit à quinze ou 20 mètres», a dit M. Besson dans un entretien avec l'AFP.

Il a rappelé que la tendance générale actuelle chez les constructeurs est à l'augmentation du nombre de silhouettes, une tendance liée au développement des familiales, des monospaces, des tout-terrains, des coupés cabriolets, à côté des classiques berlines. Citroën a ainsi «en 10 ans doublé le nombre de ses silhouettes», a-t-il observé.

Dans ce contexte, certains constructeurs ont choisi de multiplier les versions pour une silhouette donnée. Pour Vincent Besson, «ce n'est pas la bonne tendance ni du point de vie commercial, ni du point de vue industriel».

«Il y a une profusion d'offres, mais elles se ressemblent toutes. Ce n'est pas en typant avec un peu de cosmétique ou un moteur particulier que vous allez donner le sentiment qu'une voiture est différente», a-t-il estimé, en ajoutant que «cela devient épouvantable à gérer en terme d'approche commerciale» et que «d'un point de vue industriel, c'est une catastrophe».

«D'autres marques ont accru le nombre de leurs silhouettes, mais en ayant pour une silhouette donnée, une variété d'offre extrêmement limitée et ça, c'est la voie de l'avenir», a-t-il poursuivi.

Citroën est «la marque la plus volontaire dans la différenciation entre les trois et cinq portes», a insisté M. Besson, en citant comme exemple les petites Citroën C2 et C3 ou les C4 Berline et Coupé.

«Notre volonté est de poursuivre dans cette voie», a-t-il insisté «On considère que cela correspond à une vraie attente du marché et qu'à l'avenir, il faut plutôt intensifier cette démarche», a-t-il ajouté.