À la mi-juillet, cette Supra HV-R, engagée par l'écurie Toyota Denso SARD, a remporté les 24 heures de Tokachi, au Japon. La Supra hybride a dominé l'épreuve en décrochant la position de tête, en menant tous les tours de la course et en parcourant la distance de 3153 kilomètres, terminant avec une avance impressionnante de 19 tours sur sa plus proche rivale.

À la mi-juillet, cette Supra HV-R, engagée par l'écurie Toyota Denso SARD, a remporté les 24 heures de Tokachi, au Japon. La Supra hybride a dominé l'épreuve en décrochant la position de tête, en menant tous les tours de la course et en parcourant la distance de 3153 kilomètres, terminant avec une avance impressionnante de 19 tours sur sa plus proche rivale.

C'était la première fois qu'une voiture de course hybride gagnait une épreuve majeure face à des bolides à motorisation traditionnelle. L'équipementier Denso profite directement de cette implication en sport auto, car il produit plusieurs composantes des systèmes hybrides de série.

Le moteur V8 de 4480 cm3 de la Supra, muni de deux brides à l'admission de 29,6 mm de diamètre et capable de produire 480 chevaux, est assisté par trois moteurs électriques. Deux moteurs de 10 kW chacun sont logés dans les roues avant tandis qu'un autre de 150 kW est logé sur l'essieu arrière. L'énergie produite par les freinages sert à recharger un super-condensateur principal qui alimente les moteurs électriques durant de courtes périodes de temps, lors des accélérations. Les ingénieurs de Toyota ont préféré utiliser un condensateur au lieu d'accumulateurs à cause de son temps de recharge plus court.

L'énergie provenant des moteurs électriques est instantanée et procure à la Supra des accélérations nettement meilleures que celles des voitures classiques. Malgré tout cet équipement placé à bord, la Supra HV-R ne pèse que 1080 kilos, ce qui est tout à fait compétitif dans cette série.

La technologie hybride a permis d'économiser environ 10% de carburant en comparaison avec un moteur thermique ordinaire, ce qui a réduit le nombre de ravitaillements au cours de l'épreuve de 24 heures. De plus, l'usure des plaquettes de freins a été diminuée de 50%, car le système régénérateur procure une puissance de freinage non négligeable, ce qui impose moins d'efforts sur le circuit de freinage.

Audi et Peugeot engagent des voitures prototypes à moteurs turbo diesel aux 24 Heures du Mans. De plus, le Championnat du monde des voitures de tourisme de la FIÀ a récemment autorisé la participation d'une Seat León à moteur TDI et d'une Volvo S60 qui roule au biocarburant, à ses épreuves pour accélérer le développement ces technologies. La course automobile prend (enfin) le virage vert.