Ce plan vise essentiellement à réaliser des gains de productivité sur les chaînes d'assemblage du groupe au Japon.

Ce plan vise essentiellement à réaliser des gains de productivité sur les chaînes d'assemblage du groupe au Japon.

Le constructeur subit actuellement une forte érosion de ses ventes dans l'Archipel, où le marché automobile donne des signes de saturation, et a réduit sa production dans deux de ses usines de la banlieue de Tokyo.

Le plan de départs volontaires à la retraite s'adresse à tous les salariés de plus de 45 ans ayant plus de cinq ans d'ancienneté dans l'entreprise.

Une porte-parole de Nissan a démenti une information des médias japonais, selon laquelle le groupe chercherait à se débarrasser de 12 000 personnes.

«Ce chiffre est totalement incorrect. Il s'agit du nombre total d'employés de plus de 45 ans qui sont éligibles au programme. Evidemment, nous ne nous attendons pas à ce que tous nos employés de plus de 45 ans ramassent leurs affaires et prennent leur retraite du jour au lendemain», a déclaré à l'AFP cette porte-parole, Pauline Kee.

«Le nombre que nous attendons réellement est 1500», a-t-elle ajouté.

En février, le groupe avait révisé à la baisse ses prévisions de bénéfice

net pour l'exercice 2006-2007 clos fin mars, ne tablant plus que sur 460 milliards de yens (4,34 milliards $ canadiens) alors qu'il prévoyait au départ 523 milliards de yens, ce qui aurait constitué le huitième profit record d'affilée.

Il s'agissait du premier avertissement sur résultat lancé par Nissan depuis l'arrivée à la tête du groupe de Carlos Ghosn en 1999.

Outre le plan annoncé mardi, Nissan a pris plusieurs autres mesures pour tenter de redresser la situation, notamment un remaniement de sa direction et la suppression d'environ 1150 postes dans le cadre d'une restructuration de son réseau commercial au Japon.