La police néerlandaise a interdit la circulation du Segway sur les voies publiques, pistes cyclables et passages pour piétons, une décision qui a surpris l'importateur du scooter électrique.

La police néerlandaise a interdit la circulation du Segway sur les voies publiques, pistes cyclables et passages pour piétons, une décision qui a surpris l'importateur du scooter électrique.

Le directeur de Segway Pays-Bas, Piet Kruijt, a affirmé que l'entreprise était «totalement surprise» par la décision des autorités.

«Nous sommes présents sur tous les fronts afin de trouver une solution», a dit M. Kruijt.

Quelques centaines de Segway ont été vendus aux Pays-Bas. Pour le moment, il est permis de les utiliser sur les propriétés privées.

Les autorités policières ont affirmé que sans l'approbation de l'Agence royale de la circulation, il était impossible de lui donner accès aux voies publiques.

Le Segway est «un véhicule motorisé et selon les lois néerlandaises, il est considéré comme une mobylette», a indiqué la police dans un communiqué.

Mais comme l'Agence de la circulation n'a pas émis de certification pour le véhicule, il ne peut être immatriculé, a affirmé la police.

Dans les pays voisins, en Belgique et en Allemagne, une nouvelle réglementation a été mise en place pour régir le Segway.

Au Canada, au moins deux projets - dont un au Québec - sur l'utilisation du Segway ont été lancés l'an dernier.

En octobre, l'Ontario a annoncé un projet d'une durée de cinq ans à London, où les handicapés pourront circuler avec leur Segway sur les routes et trottoirs.

Cet essai a aussi été proposé à des facteurs de Postes Canada et aux membres du service de police de Windsor.

Au Québec, à la fin du mois d'août, la municipalité de Laval a aussi lancé un projet d'une durée de quatre semaines pour permettre à 48 personnes de faire l'utilisation du véhicule dans le cadre de leurs déplacements quotidiens.

Ce projet pilote visait principalement à recommander des normes d'utilisation en milieu urbain.