Ce n'est un secret pour personne que GM a dû faire rouler des têtes pour sortir Cadillac de sa torpeur. Mais la persévérance a été récompensée, et le dévoilement de la CTS a sans doute sauvé Cadillac du sort réservé à Oldsmobile.

Ce n'est un secret pour personne que GM a dû faire rouler des têtes pour sortir Cadillac de sa torpeur. Mais la persévérance a été récompensée, et le dévoilement de la CTS a sans doute sauvé Cadillac du sort réservé à Oldsmobile.

C'était la première fois que Cadillac s'aventurait avec autant d'aplomb dans le créneau des berlines sport intermédiaires. Avant la CTS, la Catera (1997-2001) a connu un succès commercial mitigé. Quant à la Cimarron (1982-1988), (créée à partir de la plateforme des Chevrolet Cavalier et Pontiac J2000 d'alors, elle a été associée, non sans raison, à la dégringolade de Cadillac dans les années 80 et 90).

Pour redorer son blason et courtiser une clientèle plus jeune afin d'assurer son avenir, Cadillac a conçu une berline d'entrée de gamme au comportement routier plus dynamique. Pour ce faire, les ingénieurs ont planché sur une plateforme plus rigide à roues motrices arrière appelée Sigma, sur laquelle ils ont boulonné une carrosserie aux angles furtifs et provocateurs. Des attributs indispensables pour charmer les jeunes professionnels branchés et les gens d'affaires qui s'intéressent aux voitures Audi, BMW et Mercedes-Benz.

Pour faire taire les critiques quant à la puissance du V6 de 3,2 litres (220 chevaux) qui animait toutes les versions en 2003, les motoristes ont proposé, en 2004, un V6 de 3,6 litres (255 chevaux) plus costaud. Finalement, le 3,2 litres a été remplacé, en 2005, par un V6 de 2,8 litres (210 chevaux) plus moderne. Par ailleurs, pour donner la réplique aux berlines germaniques de haute performance que sont les S4 d'Audi, m3 de BMW et C32 AMG de Mercedes, Cadillac a concocté, en 2004, une version «V» équipée d'un moteur V8 de 400 chevaux et d'une boîte manuelle à six rapports, de sièges Recaro et de roues de 18 pouces.

En 2006, le 5,7 litres de la «V» a été remplacé par le V8 de 6 litres de la nouvelle Corvette. Côté transmission, la boîte automatique à cinq rapports représente le choix le plus logique dans une Cadillac. Toutefois, selon le millésime, il était également possible de commander une boîte manuelle à cinq ou six rapports.

Compte tenu du coût élevé des pièces de remplacement, il est indispensable de faire vérifier le véhicule par un atelier de mécanique pour lequel les produits Cadillac n'ont pas de secret. Les modèles 2003 et 2004 sont les moins fiables. Parmi les principaux points à surveiller: la direction, les suspensions, le système de refroidissement, et le système électrique.