Tiens donc, la première neige tombe un lundi matin en pleine heure de pointe. Pas de souci, on en a vu d'autres.Ce matin et demain matin, nous allons publier une revue de divers véhicules à rouage intégral, pas nécessairement ceux auxquels on pense en premier. Nous jeterons un coup d'oeil aux véhicules qui intéresseront les consommateurs ne souhaitant pas se retrouver au volant d'un camion et encore moins briser leur tirelire.Commençons par un Italien des neiges.

FIAT 500X : le Transalpin

Consommation moyenne

10,3 L/100 km

On aime

Rouage intégral performant

Gamme complète

Bonne visibilité

On aime moins

Tarifs élevés

Groupe motopropulseur peu convaincant

Modularité conventionnelle

Fourchette de prix (versions intégrales)

De 30 690 $ à 34 190 $

Rouage intégral en option (3195 $, incluant le moteur de 2,4-litres et la boîte automatique)

Au premier coup d'oeil, on a du mal à le croire et pourtant les Fiat 500X et Jeep Renegade ne font qu'un. En effet, ces deux véhicules partagent des composants techniques identiques, prennent naissance sur la même chaîne d'assemblage en Italie et offrent des expériences de conduite similaires. 

Mais l'une se vend et l'autre pas. En fait, au Canada, vous avez six fois plus de chances de croiser un Renegade qu'un 500X. Plusieurs facteurs expliquent la mévente de l'italien, à commencer par ses formes un peu boulottes par rapport au Renegade qui apparaît, lui, autrement plus musclé. On pourrait également évoquer les tarifs légèrement plus élevés pratiqués par Fiat par rapport à Jeep. Il est aussi plausible que la marque italienne n'ait pas acquis, aux yeux des consommateurs nord-américains, la légitimité nécessaire en matière de véhicules dotés d'un rouage à quatre roues motrices.

Quels que soient les motifs, Fiat n'a visiblement aucune solution immédiate pour relancer la carrière de ce modèle. On chuchote, en Europe, que la mise au point d'une version Abarth de quelque 200 chevaux est en cours et susceptible d'enrichir le catalogue d'ici un an. D'ici là, le 500X aura à composer avec ce qu'il a. La présence du rouage à quatre roues motrices s'accompagne obligatoirement du 2,4-litres atmosphérique (180 chevaux) et de la boîte automatique à neuf rapports. 

La somme de tous ces éléments ajoute quelque 200 kilos au petit italien par rapport à la version tractée (roues avant motrices) qui fait appel à un 1,4-litre suralimenté à la fois plus sobre et plus vif. Ce poids supplémentaire a non seulement des répercussions sur la consommation et les performances pures de cette auto, mais aussi rend le comportement moins incisif. En revanche, la motricité est de loin supérieure, et le comportement apparaît plus sécurisant sur une chaussée à faible coefficient d'adhérence.

La position de conduite surélevée et une surface vitrée importante ajoutent au confort de l'automobiliste. Le dégagement aux places arrière est satisfaisant pour un véhicule de ce gabarit, mais les assises sont plutôt fermes. Le volume utilitaire est également dans la bonne moyenne, et la modularité de l'habitacle est conventionnelle, sinon simpliste. Où sont passées la créativité et les excentricités italiennes d'antan ?

Photo fournie par le constructeur

Le Fiat 500X Trekking

Photo fournie par le constructeur

Le Fiat 500X Lounge