L'acteur reprend le tournage de la série Les pays d'en haut cet automne dans son rôle d'Alexis Labranche. Nouveau papa, il travaille aussi à un premier court métrage et écrit des textes de chansons. J'aurai cent ans, écrite pour Beyries et Louis-Jean Cormier, a été écoutée 600 000 fois sur Spotify. Il s'ennuie un peu des planches, avoue-t-il, lui qui a tourné avec Caligula (Remix) de Marc Beaupré pendant trois ans.

Plus de rôles au théâtre

POUR

« Tellement. On devient accro au théâtre. J'entendais Yves Jacques parler de sa participation au show à La Licorne de Mathieu Quesnel, qui est un ami, et je me disais justement que ce serait agréable d'en faire plus. Le tournage des Pays d'en haut représente une vingtaine de jours dans l'année. Donc, j'ai du temps pour travailler sur une pièce. C'est sûr qu'avec un enfant, ça change un peu la donne. »

Réaliser un long métrage

POUR

« Ça fait deux ans que j'ai commencé l'écriture d'un court métrage de science-fiction, un film d'une vingtaine de minutes. J'entre en financement bientôt. C'est un genre difficile à faire accepter par les institutions, qui semblent préférer les scénarios tournant souvent autour du thème du réalisme social. J'en ai parlé avec Martin Villeneuve, qui a eu de la difficulté à financer son film Mars et Avril. Mais j'ai confiance. Éventuellement, j'aimerais réaliser un long métrage. »

L'étiquetage des acteurs

CONTRE

« C'est possible qu'on me catalogue dans un genre, je ne sais pas. Quand je pense à mon père [Michel Côté], il aurait facilement pu être typecasté après Omerta, par exemple, mais il a eu la chance de faire Cruising Bar, qu'il a coécrit. J'ai eu la chance de faire du théâtre d'été en sortant du Conservatoire. J'aime faire de la comédie. On devrait tous pouvoir montrer l'étendue de notre potentiel. Je suis certain que ça va aboutir de ce côté. En fait, ça s'en vient [sourire]. »

La chanson

POUR

« C'est une grande passion. Il y a même des gens qui me félicitent dans la rue pour ça. J'ai écrit pour Beyries et pour Joanie Benoît, qui a fait Star Académie. Charlotte Cardin est une amie, j'aimerais ça, écrire pour elle. Je travaille aussi pour Pilou, Peter Henry Phillips. Il est hallucinant. Comme parolier, Luc Plamondon est un modèle pour moi. J'ai grandi avec Notre Dame de Paris. Dans le fond, je suis romantique et j'aime jouer avec les mots. » 

Le multitâche

POUR

« C'est pas parce qu'on est comédien qu'on est romancier, on ne peut pas avoir tous les talents. Mais si on disait que je suis auteur, comédien et parolier, si ça pouvait être ces trois choses-là jusqu'à la fin de mes jours, je serais très heureux. Réalisateur aussi, disons. J'écris aussi de la poésie depuis l'âge de 15-16 ans. J'ai gagné des concours à l'école. C'est vraiment comme ça que j'ai commencé à créer. Avant même de jouer, si on oublie la maternelle. » 

Travailler avec les amis, la famille

POUR

« Je crois que c'est comme ça pour tout le monde dans le milieu artistique. Ce sont des clans qui se forment à un moment donné. Je suis assez solitaire. Je ne vais pas au chalet d'un réalisateur ou aux glissades d'eau avec quelqu'un d'autre. Je connais Amélie Beyries depuis que j'ai 10 ans, donc quand elle m'a demandé une chanson, c'était facile. J'ai connu Vincent Leclerc dans le film avec mon père, Entre ciel et terre, et c'est le trio des Pays d'en haut. »