Margaret Atwood affirme que l'adaptation télévisuelle de son roman historique Alias Grace est une oeuvre «très puissante» qui lui a donné de «véritables cauchemars».

L'écrivaine faisait partie des vedettes présentes au Festival international du film de Toronto, mardi, pour y présenter de nouveaux projets.

Margaret Atwood était accompagnée à la conférence de presse par la scénariste Sarah Polley, qui a noté que la série en six épisodes arrivait «à un moment intéressant pour les femmes».

Sarah Gadon y tient le rôle de Grace Marks, une jeune immigrante irlandaise et femme de ménage reconnue coupable de meurtre dans le Haut-Canada, en 1843. Elle a été innocentée après environ 30 ans derrière les barreaux.

Cette série constitue la deuxième adaptation d'importance au petit écran pour une oeuvre de Margaret Atwood cette année, après la présentation de The Handmaid's Tale sur Bravo, qui raconte l'histoire d'une société totalitaire dans laquelle les femmes sont la propriété de l'État.

Alias Grace sera diffusé à compter du 25 septembre sur CBC, et sera offert à l'international sur Netflix.

«Je crois qu'avec Alias Grace, nous pouvons regarder derrière nous et voir le chemin parcouru pour les femmes, tandis que The Handmaid's Tale nous prévient de ce qui pourrait nous attendre», a expliqué Sarah Polley, mardi.

«Nous sommes dans cet espace entre les deux, et je crois que c'est une conversation importante à avoir, non seulement à voix haute et entre nous, mais aussi à garder en tête en tout temps.»