En costume d'homme ou en robe corolle à baleines, la danseuse et chorégraphe Deborah Dunn revient sur la scène de l'Agora de la danse avec Four Quartets, quatre soli inspirés par la poésie de T.S. Eliot.

Burnt Norton, East Coker, The Dry Salvages, Little Gidding, tour à tour quatre ambiances, quatre costumes, quatre univers musicaux et dramaturgiques, des extraits en voix hors champ des poèmes, autour d'une interrogation commune sur le temps et son influence sur la condition humaine.

Délaissant la forme narrative qui était la sienne, Deborah Dunn propose plutôt l'abstraction contemplative, magnifiée par la délicatesse et la grâce de son interprétation toujours si ciselée, précise, déliée en même tant que d'une grande exigence formelle.

La poésie est dans le texte, mais sur la scène aussi, captivante et douce, mais qui donne aussi à réfléchir.

À l'Agora de la danse du 3 au 6 février. Voir horaires sur www.agoradanse.com