On peut miser sur un metteur en scène ou le titre d'une oeuvre. On peut placer ses espoirs sur les épaules d'interprètes qu'on affectionne. Il reste que choisir une pièce de théâtre, c'est plonger dans l'inconnu. Sauf si on l'a déjà vue! En voici cinq que nos critiques ont vues et aimées.

Blackbird

Du 8 au 23 septembre chez Prospero.

David Harrower signe une pièce où il est question d'un amour interdit plus que tabou: celui d'un homme de 40 ans et d'une fille de 12 ans. Un dilemme moral terrible et un texte implacable livré par Gabriel Arcand et Marie-Ève Pelletier, en remplacement de Catherine-Anne Toupin.

Il Campiello

Du 23 septembre au 15 octobre au Théâtre Denise-Pelletier.

Serge Denoncourt transformé cette pièce simplette de Goldoni en une véritable leçon de théâtre comique. Il force le trait, mêle les genres et orchestre un spectacle d'une férocité joyeuse.

L'affiche

Du 8 au 26 novembre à Espace libre.

Prix de la critique en 2010, L'affiche, de Philippe Ducros, aborde de manière brutale, mais aussi sensible et fine l'occupation israélienne des territoires palestiniens. Son récit est ancré dans le quotidien tendu de ces voisins qui subissent et nourrissent la violence.

Le grand cahier

Du 12 au 20 janvier au Quat'Sous.

Catherine Vidal a adapté de manière vive et audacieuse le célèbre roman d'Agota Kristof (disparue à la fin du mois de juillet). Elle mise sur les corps des acteurs (Oliver Morin et Renaud Lacelle-Bourdon), les objets et un rythme enlevant.

Caligula (Remix)

Du 15 au 17 février au Gesù.

Remixée par Marc Beaupré, la pièce de Camus devient une oeuvre chorale, nourrie et parasitée par l'utilisation de micros. Emmanuel Schwartz s'impose dans la peau de Caligula, qu'il fait vivre sans pourtant l'incarner.