Chaque fois qu'il a douté de la pertinence de consacrer trois années à monter une fable écologiste mettant en scène le dernier homme sur Terre, Dominic Champagne s'est motivé en pensant au film qui a changé sa vie: L'homme qui plantait des arbres, de Frédéric Back. À quelques jours de la première de ce spectacle ambitieux dans lequel aucun producteur sensé n'aurait osé investir, le maître d'oeuvre de Paradis perdu, est très serein: «J'ai fait le show que je voulais faire». Retour sur la petite histoire d'une folle aventure.

Un reportage d'Alain de Repentigny.