Entrer en contact avec une si grande vedette et sentir sa simplicité est un cadeau immense, selon des fans qui ont échangé quelques mots avec Le Soleil, hier. La star britannique est visiblement soucieuse de projeter une image d'ouverture et d'accessibilité à son public.

C'est une légende, une vedette partout sur le globe et il pourrait se permettre d'être distant ou vaniteux. Mais non, McCartney est tout le contraire. Des signatures d'autographes aux salutations en français, il séduit par une étonnante générosité et disponibilité, compte tenu des contraintes de son statut de mégastar.

Sitôt descendu de son jet, il a salué les journalistes qui avaient réussi, tant bien que mal, à s'approcher de lui. En quittant l'aéroport, il aurait bien pu se caler dans le siège de sa fameuse Lexus rouge et se cacher derrière les vitres, mais il a préféré offrir un joyeux thumbs-up et un signe de la paix à notre photographe.

Depuis son arrivée à Québec, l'ex-Beatle n'a cessé de surprendre. Malgré la sécurité très renforcée autour de lui, plusieurs fans ont réussi à le saluer alors qu'il circulait dans sa voiture. Certains plus intrépides ont obtenu des autographes. C'était le cas d'ailleurs de Richard Falcon qui a réussi à faire arrêter la Lexus hybride pour que sa basse soit graciée de sa signature. Quelques heures plus tard, la vedette britannique signait une autre guitare dans le Vieux-Québec.

En plus de cette grande générosité, les gens qui ont eu à le servir au Saint-Amour s'entendent pour dire qu'il était très courtois et agréable avec tout le monde.

En effet, l'ex-Beatle laisse à tous la même impression: «Il est vraiment chaleureux, il est très attentionné aussi», explique Danielle Desjardins.

Toujours en transit, il a également salué Raymond Duchesneau. «Il m'a regardé dans les yeux et m'a envoyé la main!» raconte-t-il encore ému. «J'ai vraiment l'impression qu'il m'a vu, moi.»

Difficile d'oublier aussi le souci qu'il a porté aux journalistes qui l'attendaient dans le souterrain du Château Frontenac à son arrivée. En plus de saluer la caméra, il l'a fait en français. Et, encore une fois, il n'a pas signé un casque de policier, mais bien trois, offrant ainsi des souvenirs impérissables à ses fans.