L'Union des artistes (UDA) a annoncé, mercredi après-midi, avoir déposé des griefs pour harcèlement. Le syndicat n'a pas voulu préciser le nombre de plaintes qui ont été acheminées ni les personnes impliquées.

Dans la foulée de l'affaire Harvey Weinstein, plusieurs membres de la communauté artistique québécoise ont publiquement dénoncé, ces dernières semaines, des cas de harcèlement sexuel subis sur les lieux de travail.

L'UDA avait alors encouragé ses membres à dénoncer tout type de harcèlement. Dans un communiqué diffusé mercredi, le syndicat dit être rendu à l'étape d'entreprendre «des procédures officielles».

«Des mécanismes de plainte existent, et il est encourageant de voir que les artistes décident d'utiliser les ressources mises à leur service par l'UDA», écrit la présidente du syndicat, Sophie Prégent.

L'UDA rappelle que des mécanismes sont prévus pour soutenir les victimes. Des personnes ressources formées en matière de harcèlement sont notamment disponibles pour répondre aux questions, trouver des solutions et accompagner les artistes dans leurs démarches.

Rappelons que Sophie Prégent avait été durement critiquée, la semaine dernière, par les comédiens Marc-André Grondin, Karine Vanasse et Magalie Lépine-Blondeau. Ceux-ci estimaient que la présidente de l'UDA s'était placée en situation de conflit d'intérêts en prenant la défense du réalisateur Sylvain Archambault, visé par des allégations d'inconduite.