Le légendaire rockeur français Johnny Hallyday a été condamné jeudi en France à verser, solidairement avec son éditeur, 2500 euros (3600 $) de dommages et intérêts à son ex-épouse Adeline Blondieau pour l'avoir diffamée dans un passage de son autobiographie.

En première instance, Adeline Blondieau, qui a tourné dans la série télévisée Sous le soleil avait été déboutée mais elle avait fait appel. La cour d'appel de Paris lui a donné raison pour l'un des trois passages du livre Dans mes yeux, coécrit par Johnny et l'écrivain Amanda Sthers, publié en 2013, qu'elle poursuivait.

Selon le chanteur, Adeline Blondieau le «trompait avec tous les petits mecs de Saint-Tropez (sur la riviera française) et jouait les saintes-nitouches».

Me Alexandre Blondieau, avocat et frère d'Adeline, s'est dit «satisfait» que «la cour d'appel ait reconnu que Johnny Hallyday avait dépassé les limites de la liberté d'expression».

Lors du premier procès, qui s'est tenu fin septembre 2015, la comédienne avait accusé à l'audience Johnny de l'avoir violée quand elle était adolescente.

Le lendemain, le chanteur avait, via un communiqué de son avocat, contesté «vigoureusement» des «allégations sans fondement».

Les faits allégués dénoncés par Adeline Blondieau ne peuvent a priori pas donner lieu à des poursuites, car ils sont trop anciens et donc prescrits. Les propos qu'elle a tenus devant le tribunal ne peuvent pas davantage faire l'objet d'éventuelles poursuites en diffamation de la part du chanteur, car ils ont été tenus en audience et bénéficient de l'immunité.