Alistair MacLeod, un auteur originaire des Prairies ayant mérité l'un des prix littéraires les plus lucratifs avec son seul et unique roman, est décédé. Il était âgé de 77 ans.

M. MacLeod était connu pour ses nouvelles et son roman «No Great Mischief», qui a remporté l'IMPAC Dublin Literary Award, en 2001, alors accompagné d'une bourse de 172 000 $.

L'ancien éditeur de l'auteur, Doug Gibson, a confirmé la nouvelle dimanche.

Selon lui, l'écrivain était une «rare combinaison d'un grand écrivain et d'un grand homme».

M. Gibson a précisé que M. MacLeod se trouvait dans un hôpital de Windsor, en Ontario, depuis qu'il a subi un accident vasculaire cérébral en janvier. 

Né à North Battleford, en Saskatchewan, le 20 juillet 1936, M. MacLeod est parti s'installer avec sa famille sur l'Île du Cap Breton à l'âge de 10 ans. C'est là que les images et les thèmes de son livre ont pris forme.

No Great Mischief, publié en 1999, a immédiatement obtenu un succès critique, remportant l'IMPAC, ainsi que le Trillium Prize, en Ontario.

Dix ans plus tard, l'oeuvre a été reconnue comme le meilleur livre du Canada atlantique dans un sondage effectué en 2009 sur les oeuvres littéraires de cette région.

Le roman raconte l'histoire d'une famille à partir du 18e siècle, en Écosse, et prenant fin en Nouvelle-Écosse, au 20e siècle.

M. MacLeod enseignait l'anglais et la création littéraire à l'Université de Windsor, où il collaborait également à l'«University of Windsor Review». Il a élevé six enfants à Windsor en compagnie de son épouse.

Il a fait l'objet d'un documentaire de l'Office national du film en 2005, et a fait son entrée au sein de l'Ordre du Canada en 2008.

Parmi les autres oeuvres de l'auteur, on retrouve plusieurs recueils de nouvelles.