Le rappeur à forte saveur pop Post Malone se produisait à 19 h 20 sur l'une des deux scènes principales, celle de la Rivière. Devant le jeune Texan qui cartonne sur Spotify, une foule dense et fervente, enivrée par ses succès Better NowRockstar et Congratulations.

Interprétation presque trop sentie, abus de bandes préenregistrées et refrain sirupeux... On ne comprend pas le phénomène Post Malone.

Suivait sur l'autre scène principale le groupe The National. Nous avons alors assisté à une impressionnante mutation de publics alors que les plus jeunes ont déserté vers les scènes secondaires pour laisser place à un public plus âgé.

Depuis la sortie de son septième album Sleep Well Best, la bande de Matt Berninger avait déjà donné deux spectacles à Montréal au MTELUS en décembre dernier.

Une fois de plus, la magie mélancolique et la fougue rock de The National ont opéré. Les fidèles du groupe ont vibré sur les accords prenants de Nobody Else Will Be There, Graceless et Terrible Love, en finale.

Soulignons que la Montréalaise Little Scream (Laurel Sprengelmeyer) a fait un saut sur scène pour chanter en duo avec Berninger.

Le moment le plus grandiose ? Fake Empire, tirée de l'album Boxer, dont les paroles sont d'actualité avec la politique américaine.