La croix illuminée emblématique du duo gonflait à bloc l'enthousiasme de la foule, tout comme l'introduction de la chanson Genesis.

Justice a rempli son mandat de faire danser la foule. Mais pour un spectacle sur la scène principale qui venait clôturer la première des trois journées du festival Osheaga, cela manquait d'éclats, même si les feux d'artifice de la Ronde illuminaient le ciel au loin.

Des projections visuelles d'envergure auraient été de mise pour bonifier la présence des DJs Gaspard Augé et Xavier de Rosnay. Le set-list du duo électro français était néanmoins solide, comprenant des chansons de ses deux albums, que ce soit Civilization, Waters of Nazareth et Audio, Video, Disco.

Pendant D.A.N.C.E., Gaspard Augé a joué du piano, son ombre créant un effet visuel intéressant avec l'écran lumineux derrière lui.

L'énergie était bonne pendant le spectacle, mais il manquait un peu de «spectaculaire». C'était tout de même fascinant de voir l'immense foule réunie devant la scène principale pour deux musiciens électro de la France. Une foule composée de beaucoup de visiteurs anglophones de l'extérieur du Québec (un vendeur de bière s'est par ailleurs fondu en excuses de nous aborder en anglais).

Après le spectacle, il fallait être patient pour regagner le métro et rentrer à la maison. C'était la première journée de l'histoire d'Osheaga où tous les billets disponibles étaient vendus.  

Et disons que 40 000 spectateurs, ça ne change pas un festival, sauf que...