La fièvre du Grand Prix de Montréal se propage au Québec comme la varicelle dans une garderie. Malgré tout, rares sont ceux qui auront un jour la chance de s'asseoir au volant d'un bolide de course, et encore moins d'en faire ronronner le puissant moteur. C'est pourquoi les amateurs de vitesse se tournent bien souvent vers les jeux vidéo pour combler leur besoin d'adrénaline.

La fièvre du Grand Prix de Montréal se propage au Québec comme la varicelle dans une garderie. Malgré tout, rares sont ceux qui auront un jour la chance de s'asseoir au volant d'un bolide de course, et encore moins d'en faire ronronner le puissant moteur. C'est pourquoi les amateurs de vitesse se tournent bien souvent vers les jeux vidéo pour combler leur besoin d'adrénaline.

Depuis maintenant 25 ans, les concepteurs de jeux de course automobile multiplient les efforts afin d'offrir de nouvelles expériences aux adeptes du genre. Certains misent sur le réalisme, d'autres sur les émotions fortes que procurent les poursuites en milieu urbain. Certains jeux sont même reconnus pour faire des accidents, collisions et autres accrochages spectaculaires leur cheval de bataille.

Tous les jeux de course qui ont connu du succès ont néanmoins une qualité incontournable : la sensation de vitesse. Sans elle, aucun titre, aussi soigné et détaillé soit-il, ne peut parvenir à capter l'attention des joueurs.

La Presse a réuni quelques grands jeux de course qui ont contribué, depuis le début des années 80, à définir le genre.

Pole Position

Les vétérans s'entendent généralement pour dire que Pole Position, qu'on trouvait dans les arcades à partir de 1982, a été le premier jeu de course automobile digne de ce nom. C'était la première fois qu'un jeu vidéo réussissait, avec un minimum de détails graphiques, à offrir un réel sentiment de rapidité automobile. Importé plus tard pour l'Atari 2600, Pole Position proposait un défi inédit à aux joueurs grâce à des commandes captivantes et une transmission à deux rapports innovatrice.

Pit Stop

Un an plus tard, le jeu Pit Stop, pour Commodore 64, emboîtait le pas en adoptant le principe d'usure progressive des composantes lors d'une course. Pour la première fois, les pilotes virtuels devaient effectuer des arrêts aux puits afin de changer leurs pneus et de réparer le moteur de leur voiture.

Test Drive

En 1987, le jeu Test Drive, adapté pour plusieurs plateformes, devenait le premier grand jeu de simulation automobile à introduire de véritables modèles de voitures tels que Ferrari, Porsche et Corvette. Pour la première fois également, il était demandé au joueur de fuir des autos de police lancées à ses trousses.

Super Mario Kart

Puis, en 1992, c'était au tour de Nintendo de créer une petite révolution dans le monde des jeux de course. Le géant japonais a su intégrer les personnages et les éléments de l'univers de Mario Bros. (plantes carnivores, champignons, carapaces de tortues) à un jeu de course aux commandes irréprochables. Le mode "bataille" de Super Mario Kart et sa fonction multijoueurs par écrans divisés ont ensuite inspiré de nombreux concepteurs de jeux de toutes sortes.

Gran Turismo

Dix ans après sa sortie, les joueurs se souviennent encore de la surprise qu'ils ont eue en effectuant leur premier tour de piste à Grand Turismo, sur Playstation. Aucun jeu n'avait jusque-là donné autant de sueurs froides aux pilotes virtuels, avec sa physique révolutionnaire, son mode «carrière» progressif engageant et ses reprises vidéo saisissantes.

Burnout

La possibilité d'endommager les véhicules lors d'impacts est une fonctionnalité très prisée des amateurs de jeux de course. En 2001, le jeu Burnout a poussé ce concept à l'extrême. Pour la première fois, c'est en adoptant une conduite téméraire que le joueur accumulait des points. Les accrochages et les accidents ahurissants qui en résultaient étaient d'ailleurs au coeur de l'expérience visuelle du jeu.