Le Sénat entend réprimer le «happy slapping», lors de l'examen en deuxième lecture, à partir du 9 janvier, du projet de loi Sarkozy sur la prévention de la délinquance, selon le rapport de la commission des Lois distribué mardi au Palais du Luxembourg.

Le Sénat entend réprimer le «happy slapping», lors de l'examen en deuxième lecture, à partir du 9 janvier, du projet de loi Sarkozy sur la prévention de la délinquance, selon le rapport de la commission des Lois distribué mardi au Palais du Luxembourg.

Elaboré par Jean-René Lecerf (UMP), le rapport propose d'«incriminer, au même titre que la complicité, le fait d'enregistrer ou de diffuser des images d'infractions de violences effectivement perpétrées», comme le font, notamment sur téléphone mobile, les adeptes du «happy slapping».

«Il apparaît nécessaire de sanctionner le comportement de celui qui filme des agressions, en prévoyant qu'un tel comportement constituera une forme particulière de complicité des actes de tortures, de viols et des agressions sexuelles», explique M. Lecerf.