L'ex-policier et candidat de la Coalition avenir Québec, Ian Lafrenière, a reconnu dimanche qu'il n'est « absolument pas » au courant de cas d'ingérence politique dans le travail de la police, hormis les circonstances étudiées par la commission Chamberland.

Le candidat caquiste dans Vachon a affirmé samedi que ce qu'il a le plus détesté dans son travail de policier était « l'ingérence politique ». Il a affirmé que la politique et la police « ne vont pas ensemble ».

Cette sortie lui a valu de vives critiques, tant de Philippe Couillard  que de Jean-François Lisée.

En campagne aux côtés du chef François Legault, à Chambly, M. Lafrenière a affirmé que ses propos ont été mal interprétés.

« Dans ma tête, ce à quoi je faisais référence de façon très claire, c'est Chamberland, a-t-il expliqué. Je l'ai vécu de très proche, Chamberland. J'ai trouvé ça très triste de voir qu'on s'en était pris à des journalistes. Pour moi, c'est un exemple d'ingérence. »

Est-il au courant d'autres cas d'ingérence ? « Absolument pas, a-t-il répondu. S'il y avait eu d'autres cas, je l'aurais décrié avant. »

La commission Chamberland a été instituée après qu'il fut révélé que des corps policiers ont espionné des journalistes. L'ex-maire Denis Coderre y a révélé avoir appelé directement le chef du SPVM après avoir appris que le journaliste Patrick Lagacé avait mis la main sur une contravention qu'il avait reçue deux ans plus tôt.

Ian Lafrenière, un ancien porte-parole du SPVM, dit avoir collaboré avec cette enquête publique.

« Je n'ai pas à recevoir des leçons de certains vieux partis, a-t-il dit. Il y a des gens qui ont vécu la collusion, la corruption, pendant des années et ils ne sont jamais sortis et ils n'ont jamais fait d'enquête là-dessus. »