Les bénévoles de Nez rouge ont connu un week-end particulièrement occupé, avec pas moins de 16 589 raccompagnements pour les soirées de jeudi, vendredi et samedi.

« Historiquement, la demande est toujours énorme le week-end avant Noël, car il y a les partys de bureau et les fêtes de famille qui commencent », explique David Latouche, directeur Communications et Marketing pour Opération Nez rouge.

Les 11 007  bénévoles n'ont pas chômé et les températures clémentes ont facilité les déplacements, ce qui leur a permis de répondre à davantage d'appels. « Il n'y a pas de voiture à déneiger, les routes sont belles, alors nos opérations ne sont pas ralenties par les conditions météo », poursuit-il.

Pour la seule soirée de samedi, 6571 raccompagnements ont été effectués, à peine plus que l'an dernier où les bénévoles avaient répondu à 6273 appels, le samedi avant Noël. De façon générale Opération Nez rouge constate une certaine hausse des raccompagnements.

Cela s'explique notamment par leur application mobile qui permet aux fêtards de mieux planifier leur soirée. En ouvrant l'application Nez rouge, ils peuvent être géolocalisés et voir immédiatement le temps d'attente avant l'arrivée des bénévoles. Les numéros de téléphone de taxi dans le secteur s'affichent également pour les plus pressés.

« L'application nous a permis de diminuer ce qu'on appelle les demandes introuvables », affirme M. Latouche. Selon ce dernier, les bénévoles qui se déplacent uniquement pour constater que la personne à raccompagner à quitter la fête par ses propres moyens ne représentent que 1 % des cas.

Pour éviter les abus, l'application ne permet pas de demander directement un raccompagnement. Les bénévoles préfèrent parler de vive voix aux fêtards. « Ça nous permet de leur dire que Nez rouge est un service bénévole et qu'il est important d'attendre notre arrivée », dit-il.

La technologie et la météo clémente leur ont ainsi permis de diminuer les temps d'attente cette année. « C'est sûr que l'attente est plus longue dans les grands centres, on parle en moyenne de 45 à 60 minutes d'attentes pour les grosses soirées comme samedi, mais l'attente de trois heures, on n'en voit plus », souligne M. Latouche.