L'Association de la construction du Québec (ACQ) a reçu mardi un mandat de lock-out des entrepreneurs des secteurs institutionnel, commercial et industriel.

L'Association de la construction du Québec (ACQ) détient maintenant un mandat de lock-out des entrepreneurs des secteurs institutionnel, commercial et industriel.

Le regroupement a plaidé, par voie de communiqué, qu'il était «nécessaire» pour lui de se doter d'un tel mandat, considérant que les syndicats avaient obtenu un mandat de grève avant même le début des négociations.

Se disant consciente des conséquences d'un arrêt de travail sur les chantiers de construction, l'ACQ a précisé qu'elle entendait décréter un lock-out «seulement si la sécurité des travailleurs, celle des installations et des bâtiments des donneurs d'ouvrage et la sécurité des entreprises de construction sont menacées».

Les 175 000 travailleurs de la construction ont annoncé jeudi dernier qu'ils étaient prêts à déclencher une grève générale illimitée le 17 juin si aucune entente n'intervenait d'ici là avec les associations patronales.

En conférence de presse, l'Alliance syndicale, qui regroupe l'ensemble des syndicats de la construction, a reproché à la partie patronale d'avoir cessé de négocier tout en se livrant à une campagne de dénigrement des demandes syndicales.

Les négociations entre les parties patronale et syndicale doivent se poursuivre mercredi, jeudi et vendredi, selon l'ACQ.