Le président du Syndicat des employés techniciens de la Société de transport de Montréal (STM) attribue à l'usure des rails les difficultés d'alimentation du métro. Selon lui, les rails seraient tellement minces que l'humidité et l'électricité génèrent des incendies qui brûlent les isolateurs de caoutchouc. Il explique que lorsqu'il n'y a plus d'isolateur, l'électricité se trouve en contact avec le sol et le métro ne peut plus fonctionner.

Selon la porte-parole de la STM, Odile Paradis, une situation similaire s'est produite en 2003 sur la ligne jaune entre Montréal et Longueuil, après une longue période de canicule. Le problème devient plus étendu cette fois parce que la ligne affectée est plus longue.

Des équipes ont travaillé à augmenter la ventilation dans les tunnels du métro, dans l'objectif de diminuer les impacts de la condensation. Il y a cinq ans, les équipes d'entretien avaient aussi procédé au nettoyage des isolateurs, une des composantes techniques du métro. Il n'est pas exclu de procéder de la même façon cette fois-ci.

Cela dit, puisque le réseau est alimenté de nuit depuis deux ou trois jours, il est impossible de procéder aux travaux d'entretien, selon le président du syndicat.

L'avis d'interruptions momentanées demeurait en vigueur mardi. Il est prévu que des navettes soient déployées pour assurer le service en cas de pannes.