Avec son fleuve vaste comme la mer où les embruns ont un parfum de varech, avec ses paysages dentelés, ses terres fertiles et son dynamisme, Charlevoix exerce son charme sur tout visiteur. La Presse est allée prendre le pouls de cette région féconde où les nouveautés sont nombreuses cet été.

Cité Mémoire Charlevoix : un lumineux poème à Charlevoix

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, LA PRESSE

Les images de Cité Mémoire Charlevoix sont projetées sur une falaise, qui fait office d’écran.

Chaque soir au crépuscule, quand le fleuve s’éclipse pour laisser place aux étoiles, Charlevoix plonge dans 1000 ans de son histoire avec toute la beauté et la poésie qui l’habitent. À travers cinq tableaux lumineux projetés dans l’environnement de La Malbaie, Cité Mémoire Charlevoix compose une ode à son paysage de monts et mer et à tous les pionniers qui ont forgé sa mémoire.

Le public est convié à un fascinant voyage dans le temps et l’espace à La Malbaie, sur un nouveau parcours qui s’étend de Pointe-au-Pic au Casino de Charlevoix. À travers différentes installations numériques qui sont tantôt contemplatives, tantôt interactives, les spectateurs sont bercés par des récits et images inspirés de l’histoire de la région.

Politiciennes, marins, femmes de chambre, bûcherons, millionnaires ou quêteux : une cinquantaine de personnages défilent dans cette œuvre présentée en plein air sur un parcours de 50 minutes.

Le spectacle, créé par Montréal en histoire, s’ajoute à différents circuits qui, à travers l’application de Cité Mémoire, permettent de découvrir 70 points d’intérêt dans Charlevoix.

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Michel Lemieux et Michel Marc Bouchard

Une fois de plus, le concepteur, Michel Lemieux, fait équipe avec le dramaturge Michel Marc Bouchard pour nous offrir ce spectacle multimédia unique, dont le concept est semblable à celui de Cité Mémoire Montréal, mais dans un tout autre cadre, plus brut et authentique.

Raconter l’histoire en créant l’émoi

« Ça fait deux ans qu’on imagine ce circuit, deux ans qu’on cherche à identifier les lieux d’ancrage historiques qui sont les plus intéressants pour mettre en valeur ce patrimoine », souligne l’historien et producteur délégué Martin Landry. Le résultat est convaincant. Une falaise qui borde le fleuve a été choisie comme écran pour y projeter des images – notamment des visages en format géant qui se superposent en transparence sur la paroi rocheuse comme s’ils avaient été peints sur les éléments. Sur la drave, plus loin, les visiteurs voient défiler les poissons et billots sous leurs pieds comme les anciens draveurs, dans un tableau interactif auquel on participe spontanément.

« Notre objectif est d’éveiller la curiosité et de créer l’émerveillement, parce que c’est ce qui fait qu’une porte s’ouvre chez le spectateur et qu’on peut y entrer pour transmettre le contenu et la poésie des textes », précise Michel Lemieux.

Le spectacle se situe à la croisée du théâtre, du cinéma et de la murale animée. Les gens restent 30 secondes ou font le parcours complet, ils téléchargent l’application ou pas. Les images doivent parler d’elles-mêmes. On n’a pas le contrôle sur le public et c’est ce qui est merveilleux.

Michel Lemieux, concepteur de Cité Mémoire Charlevoix

L’équipe n’a pas plus d’emprise sur la météo et c’est sous la pluie qu’elle a fait ses derniers ajustements la veille de la première, le 28 juin. Le directeur technique, Yvan Klein, n’a dormi qu’une heure, mais travaille sur le site depuis deux mois. « À Montréal, on projette généralement à partir d’immeubles existants. Ici, il a fallu construire des mâts, des arches, intégrer l’équipement dans l’environnement et s’assurer qu’il résiste à l’air salin et aux vents. Tout a été à repenser », note-t-il.

C’est d’ailleurs avec l’humilité qu’imposent la nature et les splendeurs du coin que les artisans de Cité Mémoire Charlevoix ont abordé ce spectacle, relève Michel Marc Bouchard en citant Laure Conan, première romancière francophone du pays et fille de La Malbaie : « Dans les grandes œuvres, il n’y a pas de petits ouvriers. »

  • Laure Conan, pionnière de la littérature québécoise et enfant de Charlevoix, forme avec Laure Gaudreault et Thérèse Casgrain les Muses de Charlevoix.

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    Laure Conan, pionnière de la littérature québécoise et enfant de Charlevoix, forme avec Laure Gaudreault et Thérèse Casgrain les Muses de Charlevoix.

  • La projection Avoir du cran est réalisée sur une immense paroi rocheuse au bord du fleuve, près du Café de la gare, à La Malbaie.

    PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, LA PRESSE

    La projection Avoir du cran est réalisée sur une immense paroi rocheuse au bord du fleuve, près du Café de la gare, à La Malbaie.

  • Sur la drave, on voit défiler les poissons et billots sous nos pieds comme les anciens draveurs.

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    Sur la drave, on voit défiler les poissons et billots sous nos pieds comme les anciens draveurs.

  • Marie-Ève Beaulieu prête ses traits à Laure Conan, Marie-Louise Félicité Angers de son vrai nom.

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    Marie-Ève Beaulieu prête ses traits à Laure Conan, Marie-Louise Félicité Angers de son vrai nom.

  • Le tableau Ti-Louis l’aveugle chez les Forget est particulièrement touchant.

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    Le tableau Ti-Louis l’aveugle chez les Forget est particulièrement touchant.

  • Avoir du cran permet de replonger dans l’histoire de la région, jusqu’à la source.

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    Avoir du cran permet de replonger dans l’histoire de la région, jusqu’à la source.

  • Être d’adon est projeté sur le Casino de Charlevoix, à La Malbaie, et rend hommage notamment aux Premières Nations. À l’arrivée des colons européens, Montagnais, Etchemins et Algonquins occupaient la région.

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    Être d’adon est projeté sur le Casino de Charlevoix, à La Malbaie, et rend hommage notamment aux Premières Nations. À l’arrivée des colons européens, Montagnais, Etchemins et Algonquins occupaient la région.

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Un voyage au cœur de la nuit

Cité Mémoire Charlevoix met en scène une brochette de comédiens connus et d’autres de Charlevoix. Guylaine Tremblay assure la narration avec sa voix chaleureuse et attachante, identifiable entre toutes, « une voix charlevoisienne », dit-elle avec fierté en soulignant la beauté des textes.

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Les comédiens Vincent Leclerc et Guylaine Tremblay

Je suis une fille du Massif, un pur produit de Charlevoix. Ça m’émeut de voir cette nature forte et de renouer avec ce fleuve qu’on appelle ici la mer.

Guylaine Tremblay

Cité Mémoire Charlevoix crée l’éblouissement et l’émotion. On sera attendri par le tableau de Ti-Louis l’aveugle chez les Forget qui revisite une soirée où l’homme le plus riche de la région (Rodolphe Forget, incarné par Jean Harvey) a invité le plus pauvre, un conteur itinérant du nom de Louis Simard (Vincent Leclerc), pour distraire ses invités. La scène, basée sur une histoire réelle et documentée, aborde la société de villégiature, la pauvreté et la tradition des servants dans Charlevoix.

Les Muses de Charlevoix est un autre tableau particulièrement savoureux qui réunit trois femmes exceptionnelles de La Malbaie : la syndicaliste Laure Gaudreault (Marie-Chantal Perron), la féministe et politicienne Thérèse Casgrain (Marie-Thérèse Fortin) et Laure Conan (Marie-Ève Beaulieu). Bien qu’elles soient d’époques différentes, Michel Marc Bouchard s’est amusé à les réunir autour d’un repas. « Je voulais leur rendre hommage. Ces premiers élans de féminisme me touchent particulièrement, indique l’auteur. On a la prétention de croire qu’après cet impact, les gens auront envie d’en savoir davantage sur ces personnages. »

Chose certaine, c’est avec un autre regard qu’on observera le paysage et la région après ce périple qui prend forme cet été, mais sera présenté sur quatre saisons pour les cinq années à venir. Pour vivre l’expérience complète, on télécharge d’abord l’application Montréal en Histoires (gratuite, en français et en anglais).

Cité Mémoire Charlevoix est présenté gratuitement chaque jour, de la tombée de la nuit jusqu’à 23 h

Consultez le site de Cité Mémoire Charlevoix

Le prêt-à-camper entre mer et monts

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Le Domaine à ciel ouvert, à La Malbaie

Le glamping : pour profiter de la nature dans le confort, sans équipement et sans tracas. Deux expériences nouvelles s’offrent aux visiteurs de Charlevoix cet été.

DACO : dormir sous les étoiles

Séduit par le chant des oiseaux et l’odeur de mousse qui se mêle aux parfums des conifères, l’esprit s’apaise en moins de deux au Domaine à ciel ouvert (DACO). Le site propose six coquettes habitations chapeautées de grands puits de lumière, qui permettent d’observer le ciel de sa couchette. À ce concept s’ajoutent des sites pour les autocaravanes et cinq terrains dotés de plateformes et de hamacs, où planter sa tente.

PHOTO FOURNIE PAR DACO

Les fondatrices de DACO, Mona-Lee Pinkos et Tiger Perry

L’ambiance des lieux est à mi-chemin entre la van life et l’auberge de jeunesse.

Mona-Lee Pinkos, cofondatrice du Domaine à ciel ouvert (DACO)

« C’est ce qui nous plaît et il y en a très peu dans la région », indique l’une des deux fondatrices de DACO, Mona-Lee Pinkos, en nous conduisant à notre cabine. On y vivra un camping « sauvage » en version de luxe, ce qui n’est rien pour nous déplaire.

Le glamping de style van life

  • La cabine Constellation est la vedette du domaine avec sa cuve thermale chauffée au bois et sa chambre supplémentaire sur la mezzanine.

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    La cabine Constellation est la vedette du domaine avec sa cuve thermale chauffée au bois et sa chambre supplémentaire sur la mezzanine.

  • Vue sur le ciel bleu… et les étoiles à la nuit tombée

    PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, LA PRESSE

    Vue sur le ciel bleu… et les étoiles à la nuit tombée

  • Les habitations sont petites, mais fonctionnelles.

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    Les habitations sont petites, mais fonctionnelles.

  • Un télescope pour observer les astres

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    Un télescope pour observer les astres

  • Il y a aussi un spa !

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    Il y a aussi un spa !

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L’Astral 2 nous accueille sans qu’il n’ait été nécessaire d’apporter autre chose que la literie et la nourriture. Puisqu’aucune circulation en voiture n’est possible sur le site, c’est sur un chariot qu’on transportera les bagages jusqu’à notre habitation, sans difficulté sur un terrain plat.

Notre habitation est chaleureuse avec son revêtement de bois et ses accents de couleurs injectés par quelques coquets accessoires. Malgré une pluie persistante qui nous prive d’étoiles, on voit défiler les nuages, tout en rêvassant dans un lit grand format (queen) ou un grand hamac suspendu. L’espace est restreint, mais baigné de lumière. Tout y est en format réduit, de la cuisine à la salle d’eau où trône uniquement une toilette sèche.

Un poêle à bois miniature permettra de chauffer les lieux par temps frisquet, ce qui est tout l’opposé de ce dont nous avons besoin par une nuit d’été où la température frôle celle d’un sauna. Les propriétaires ont heureusement pensé à pallier la situation par l’ajout de ventilateurs. Pas de douche dans ces maisonnettes, ce qui pourrait nous convaincre que le savon attire les moustiques, mais on aura une envie de fraîcheur après avoir vu le bloc sanitaire, particulièrement douillet avec ses douches à l’italienne.

Je « glampe », tu « glampes », nous « glampons »

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Le site dispose d’espaces communs où se rassembler.

Le site dispose d’intéressants espaces communs, tout en préservant l’intimité de ses visiteurs avec des terrains bien espacés où les voisins sont invisibles. Un grand espace de feu permet de se rassembler et sera le point de rencontre pour des projections cinématographiques en plein air. Les propriétaires comptent aussi y accueillir des groupes de musique lors de soirées-spectacles ponctuelles, la première étant prévue le 26 août. La gent canine n’est pas non plus en reste avec un parc pour chiens qui comprend un plan d’eau et des jeux.

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, LA PRESSE

Le 123DACO

« C’est vraiment cet esprit communautaire qu’on veut infuser ici. Les gens ont le choix de rester “chez eux”, mais nous favorisons les rencontres », indique Mona-Lee Pinkos. Un garage ludique, le 123DACO, propose tous les classiques des jeux de société. L’endroit est ouvert aux campeurs, mais aussi aux visiteurs – les vendredis, les week-ends ou sur réservation la semaine. On y grignote sur place ou on apporte son lunch. Surtout, on peut s’y rafraîchir tout en brassant les dés, un vin nature ou une bière de la région à la main (vendus sur place).

Consultez le site du Domaine à ciel ouvert

Le glamping au temps des Vikings

  • La tente viking simple

    PHOTO FOURNIE PAR LE VILLAGE VIKING HÓP

    La tente viking simple

  • Le barbecue viking

    PHOTO FOURNIE PAR LE VILLAGE VIKING HÓP

    Le barbecue viking

  • Une allée de lancer de la hache

    PHOTO FOURNIE PAR LE VILLAGE VIKING HÓP

    Une allée de lancer de la hache

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À Saint-Siméon, le Village Viking Hóp offre un hébergement de glamping hors du commun. L’immersion, insolite, permet de faire un bond de 1000 ans en arrière pour expérimenter les us et coutumes d’un peuple fascinant. Récemment ouvert au public, le site propose 12 tentes rustiques. Chacune abrite des lits, tables, tabourets et accessoires de cuisine et peut accueillir de 2 à 4 personnes (tente simple) et jusqu’à 8 en format double.

Tous les visiteurs ont accès à la cuisine commune sous un chapiteau où les repas sont apprêtés au feu de bois sur un grand barbecue viking. On ne manquera pas de stimuler sa fibre guerrière avec un lancer de la hache sur les allées prévues à cet effet.

Le site, situé dans le bois, prendra de l’expansion dans les prochaines années. La construction d’un village a débuté cet été. Il accueillera éventuellement des habitants permanents ou saisonniers, un forgeron, un marché et toutes les commodités offertes autrefois… sans électricité ni eau courante. À terme, on compte y proposer un festival viking pour raconter l’histoire de ce peuple de navigateurs et leur arrivée en Amérique du Nord.

Consultez le site du Village Viking Hóp

Les nouveautés de la saison

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Le nouveau train à l’hydrogène qui assure la liaison Québec-Charlevoix

La région est particulièrement fébrile cet été avec plusieurs nouveautés qui s’ajoutent à son offre déjà généreuse

Spectacles : le premier carrousel à flanc de montagne au monde

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, LA PRESSE

Le Vol de l’oiseau mécanique au Massif de Charlevoix

Le Vol de l’oiseau mécanique est, avec Cité Mémoire, l’une des deux nouveautés qui contribuent à faire briller Charlevoix de nuit. Le spectacle de sons et lumières permet de survoler les paysages du Massif sous les étoiles, à bord des télésièges de la station. Sur un parcours multisensoriel de près de 6 km, qui alterne entre balades aériennes et marches aux lanternes, les spectateurs sont transportés dans un univers onirique lumineux sur une musique et des effets sonores envoûtants.

Le parcours s’aborde, au choix, du sommet de la montagne ou de sa base, où est situé le Club Med de Charlevoix. L’établissement offre d’ailleurs la possibilité de profiter des installations du Village pour une journée ou un soir, sans y séjourner. On pourra aussi jumeler l’expérience à un souper trois services au Camp Boule, le restaurant situé au sommet de la montagne.

Lisez notre article sur Le Vol de l’oiseau mécanique

Vertige et voltige au Casino

PHOTO FOURNIE PAR LES 7 DOIGTS DE LA MAIN

Élcats est présenté sous le chapiteau de l’Hôtel-Casino de Charlevoix.

Éclats est le nouveau spectacle à ne pas manquer entre le 10 août et le 2 octobre, à La Malbaie. Créé par le collectif Les 7 Doigts de la main, ce cabaret acrobatique aux airs de fête foraine s’inspire des histoires et du patrimoine de la région qu’il revisite dans un voyage kaléidoscopique en 12 tableaux. Ce voyage grisant à travers le temps a lieu sous le chapiteau de l’Hôtel-Casino de Charlevoix. Éclats est présenté dans le cadre des Fééries de Charlevoix qui proposent d’autres activités pour toute la famille jusqu’au 4 septembre.

Consultez les détails du spectacle sur le site de l’Hôtel-Casino de Charlevoix

Transport : une balade contemplative en mode vert

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, LA PRESSE

Le chef de train Gilles Tremblay a suivi une formation en Allemagne pour conduire ce train « plus moderne, plus stable, plus puissant et silencieux ».

Le premier train de passagers à l’hydrogène en Amérique du Nord a fait son voyage inaugural le 17 juin à Baie-Saint-Paul. Silencieux et sans émissions polluantes, le Coradia iLint s’ajoute à la flotte de trains au diesel de Charlevoix et est à l’essai jusqu’au 30 septembre seulement. Durant tout l’été, il assurera la liaison entre la chute Montmorency et l’Hôtel Germain de Baie-Saint-Paul, d’où l’on peut se rendre à pied jusqu’au centre du village.

Ce projet-pilote est une occasion de tester les étapes de développement de cette technologie européenne sur le terrain et de tâter le marché américain. Vingt-sept trains semblables sont actuellement en circulation en Europe. « Le monde de l’énergie nous regarde aller. Ça nous donne une belle visibilité, indique Frédéric Audet, directeur des ventes de Train de Charlevoix. On souhaite profondément qu’il reste et qu’on puisse un jour offrir une mobilité verte dans la région jusqu’aux Hautes-Gorges et dans les terres. »

Puisque le chemin de fer de Charlevoix serpente sur la rive sinueuse du fleuve, la vitesse y est limitée à 50 km/h. On prendra environ deux heures quinze pour se rendre à destination en contemplant un paysage d’une grande beauté, visible uniquement par train. Le voyagement inclut une dégustation de produits de Charlevoix. Différents forfaits incluant l’hébergement sont aussi proposés.

Consultez le site du Train de Charlevoix

Saveurs locales : du tourisme épicurien

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Les différents vignobles de la région sauront ravir les touristes viniphiles.

Pour 50 $, sillonnez les routes gourmandes de la région et du Québec à la recherche des saveurs du terroir et de ses producteurs, avec le nouveau passeport gourmand Bon appétit. L’offre, valide pour un an, comprend des dégustations, des exclusivités et rabais à travers la province, mais Charlevoix y est particulièrement représentée avec 17 producteurs, dont des fermes maraîchères et d’élevage, des fromageries, différents vignobles, microbrasseries et cidreries.

Consultez le site de Bon appétit

La tournée des microbrasseries

La région de Charlevoix accueille plusieurs microbrasseries où l’on ne manquera pas de faire un arrêt pour étancher sa soif et prendre un copieux gueuleton. L’une d’elles fait ses débuts à L’Isle-aux-Coudres à la fin de l’été. Fondée par Cidrerie et Vergers Pedneault, qui a planté ses premiers vergers en 1918 et commencé sa production de cidre en 1999, la microbrasserie l’Étale comptera un espace de restauration de 150 places offrant un repas de type bistro ouvert sur quatre saisons.

Consultez le site de Cidrerie et Vergers Pedneault

Culture : zoom sur le patrimoine

  • L’exposition Riopelle du Musée de Charlevoix à La Malbaie.

    PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, LA PRESSE

    L’exposition Riopelle du Musée de Charlevoix à La Malbaie.

  • L’année 2023 marquait le centenaire du célèbre peintre québécois.

    PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, LA PRESSE

    L’année 2023 marquait le centenaire du célèbre peintre québécois.

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La région a été une inspiration pour plusieurs artistes, dont Jean Paul Riopelle. Charlevoix lui rend honneur au Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul et au Musée de Charlevoix, à La Malbaie, où plusieurs de ses œuvres sont exposées. Le MC a aussi sa collection permanente qui met en lumière le patrimoine historique et artistique de la région.

Les amateurs d’histoire navale feront un détour par le Musée maritime de Charlevoix, à Saint-Joseph-de-la-Rive, qui présente trois nouvelles expositions. Enfin, pour en savoir plus sur la météorite qui a donné sa silhouette à Charlevoix et qui est abordée dans les spectacles Cité Mémoire et Éclats, visitez d’abord l’Observatoire de l’astroblème, à La Malbaie. Réservez votre visite guidée et, du même coup, une place pour observer le ciel de l’Observatoire astronomique, situé dans le bâtiment voisin.

Consultez le site de Tourisme Charlevoix Lisez notre article sur l’exposition consacrée à Riopelle