Cet hiver, les guides du nouveau Centre d’expériences BRP accompagnent débutants et experts sur les sentiers de l’Outaouais en motoneige ou autoquad (aussi appelé véhicule côte à côte). Notre journaliste a participé à une excursion. Impressions.

Je ne suis pas une « fille de moteur ». Motocyclette, motoneige ou motomarine : toutes les activités ayant dans leur nom le préfixe « moto » ne m’attirent pas. L’appel de la vitesse ? Je ne l’ai jamais reçu.

Je crois toutefois être une fille de défis. On me propose une expérience que je n’ai pas encore essayée ? Ma curiosité est piquée.

Lorsqu’on m’a proposé de vivre une journée d’activités au Centre d’expériences BRP, j’ai accepté même si je ne connaissais rien des véhicules (tous des modèles de l’année) qu’on m’invitait à conduire. Sur une motoneige, l’accélérateur se situe à côté du guidon ? Vraiment ?

C’est donc en ressentant une certaine fébrilité que j’ai pris la direction du Fairmont Le Château Montebello, où a été inauguré l’été dernier le premier Centre d’expériences BRP.

  • Le Centre d’expériences BRP est situé sur le site du magnifique Château Montebello.

    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

    Le Centre d’expériences BRP est situé sur le site du magnifique Château Montebello.

  • Le hall de l’hôtel est impressionnant.

    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

    Le hall de l’hôtel est impressionnant.

1/2
  •  
  •  

« On cherchait un endroit où un client peut vivre toutes nos expériences, toute notre gamme de produits, à partir d’un même lieu de départ », explique Jeremy Duhamel, chef de service chez BRP.

Car si en hiver on peut faire de la motoneige, l’été, on peut s’amuser sur la rivière des Outaouais en motomarine ou en ponton. À cela s’ajoute la possibilité de conduire un autoquad toute l’année, ou presque.

C’est d’ailleurs à bord de ce type d’engin que commence la journée. Après avoir revêtu pantalon, manteau, bottes, mitaines et casque, la dizaine de participants écoutent le guide Mike Smith expliquer les règles de sécurité. Il montre ensuite au groupe comment se conduisent ces véhicules tout-terrain. Une pédale pour accélérer, une autre pour freiner, un volant : on dirait une voiture. Conclusion ? Je devrais bien me débrouiller.

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Mike Smith explique aux participants comment fonctionnent les autoquads.

De fait, j’ai beaucoup de plaisir à diriger ce petit véhicule quatre places sur les sentiers recouverts d’une neige fraîche. Dans les virages, le véhicule dérape légèrement et je me sens comme un as du volant lorsque je le maintiens en piste. Les précipitations de la veille obligent parfois notre groupe à traverser des bancs de neige. Je prends un malin plaisir à foncer dans ceux-ci… chose que je n’oserais jamais faire avec ma fourgonnette.

  • En excursion en autoquad

    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

    En excursion en autoquad

  • En excursion en autoquad

    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

    En excursion en autoquad

  • En excursion en autoquad

    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

    En excursion en autoquad

1/3
  •  
  •  
  •  

Lorsque mon collègue photographe s’assoit derrière le volant, j’admire les paysages qui nous entourent. Montagnes, forêts et champs de neige se succèdent. En deux heures environ, notre groupe explore quelque 75 km de sentiers.

En motoneige

Après un repas fort délicieux au restaurant du Fairmont Le Château Montebello, l’heure de la randonnée en motoneige a sonné. Notre groupe grimpe à bord d’une navette afin d’accéder à un sentier exclusif au Centre d’expériences BRP.

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Quelques conseils avant le départ en motoneige

À entendre les commentaires de mes camarades ébahis, je déduis qu’il s’agit d’un terrain de jeu idéal pour les adeptes de motoneige. « Une des questions principales que nos clients expérimentés se posent, c’est : “À quel nouvel endroit je peux aller rider ?” », indique Jeremy Duhamel. C’est notamment pour répondre à l’envie de nouveauté des motoneigistes aguerris que le Centre d’expériences BRP propose des randonnées dans ce sentier situé sur un terrain privé.

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Avec sa forêt, ses montagnes et sa rivière, le lieu est tout simplement magnifique.

Malgré ce cadre apaisant, je me sens plutôt nerveuse à l’idée de conduire une motoneige sur un chemin entouré d’autant de végétation. Et si je déviais de la piste et que mon véhicule s’arrêtait contre un arbre ou en bas de ce dénivelé ?

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Jeremy Duhamel, chef de service chez BRP

« Il y a tout le temps un petit stress au début, me rassure Jeremy Duhamel. Mais, honnêtement, les gens […] finissent avec un beau sourire et ont du plaisir. »

Au cours de l’excursion, notre guide, Mike Smith, écoute mes inquiétudes, me donne des conseils et réussit à faire taire mes craintes. Bien que je demeure un peu trop crispée, je réussis à le suivre et je prends plaisir à filer sur la neige en ligne droite ou dans les montées. Au détour d’un virage ou dans certaines descentes, mon cœur bondit, car j’ai peur de perdre la maîtrise de mon engin… mais il n’en est rien ! Et lorsque la motoneige s’embourbe quand je sors légèrement de la piste (oups !), notre guide vient à ma rescousse et me remet sur la voie très rapidement.

Aurais-je osé partir en motoneige sans être accompagnée ? Jamais de la vie. Mike Smith a réussi à me mettre en confiance. Sans lui, je me serais sans doute arrêtée à mi-chemin.

Toutes les expéditions du centre sont d’ailleurs guidées. Pourquoi ? « Le guide est là pour s’assurer de la sécurité, mais aussi de la qualité de l’expérience », explique Jeremy Duhamel.

« Notre objectif chez BRP, c’est de démocratiser le sport, de le rendre accessible à tous types d’individus : des familles, des groupes d’affaires… », poursuit-il, en précisant que les enfants peuvent monter comme passagers s’ils ont la taille nécessaire pour que leurs pieds soient posés à plat sur le véhicule.

L’après-midi de randonnée se termine. Je suis fière d’avoir surmonté ma peur et d’avoir vécu cette expérience.

Je constate toutefois que la lourdeur du casque et les effluves d’essence auxquels je ne suis pas habituée ont contribué à l’apparition d’un vilain mal de tête. À quand des motoneiges électriques signées BRP ? « On investit massivement dans l’électrification de nos gammes de produits. On veut, dans un avenir proche, être en mesure d’offrir au moins un produit par catégorie qui est électrique », me répond Jeremy Duhamel.

J’attendrai peut-être l’arrivée de ces nouveaux modèles avant ma prochaine sortie en motoneige…

À partir de 230 $ par véhicule pour une randonnée de deux heures. Le conducteur doit posséder un permis de conduire.

Consultez le site du Centre d’expériences BRP