Du sable fin, des baignades rafraîchissantes, des paysages charmants, des activités pour petits et grands… les belles plages ne manquent pas dans la Belle Province. Lesquelles sont les plus prisées par notre lectorat ? Ce dernier s’est jeté à l’eau en indiquant (ou pas !) ses coins favoris où lancer la serviette. Par ici, les (re) découvertes…

Îles-de-la-Madeleine : lointaines, mais magiques

  • Les plages des Îles-de-la-Madeleine reviennent systématiquement sous la plume de nos lecteurs comme autant de marées montantes. Ici, dans les environs de Pointe-aux-Loups.

    PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

    Les plages des Îles-de-la-Madeleine reviennent systématiquement sous la plume de nos lecteurs comme autant de marées montantes. Ici, dans les environs de Pointe-aux-Loups.

  • La plage de la Dune du Sud, bordée de falaises rouges et de grottes qui se visitent à marée basse

    PHOTO LANA CANADA, GETTY IMAGES

    La plage de la Dune du Sud, bordée de falaises rouges et de grottes qui se visitent à marée basse

  • La plage de la Dune de l’Ouest fait plus de 10 km de long, entre l’île de Havre-Aubert et L’Étang-du-Nord, dans l’île du Cap-aux-Meules.

    PHOTO YVES TREMBLAY, LES YEUX DU CIEL

    La plage de la Dune de l’Ouest fait plus de 10 km de long, entre l’île de Havre-Aubert et L’Étang-du-Nord, dans l’île du Cap-aux-Meules.

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La palme revient sans conteste aux plages des Îles-de-la-Madeleine, particulièrement plébiscitées par nos lecteurs (« Si vous n’avez pas vu ça, vous n’avez rien vu », résume Pierre Dépatie), comme celle de Sandy Hook, en forme de crochet et offrant « une vue imprenable sur l’île d’Entrée », souligne Yves Lamarche.

C’est aussi aux Îles que se trouve la plage coup de cœur d’Anne-Marie Parent, dont l’avis s’avère précieux, puisque la journaliste indépendante vient de publier Les plages du Québec, cosigné avec Sylvie Rivard, où sont passées au peigne fin une centaine de lieux sablonneux. Son choix : la Dune du Sud, bordée de falaises rouges et de grottes qui se visitent à marée basse. Outre sa beauté, son étendue de 22 km l’a séduite. « Je l’aime pour son immensité, les horizons qui ne finissent plus : la suivre aller-retour à pied prendrait environ 10 heures. On peut aussi y faire du kayak et découvrir les Îles vues de l’eau », justifie Mme Parent.

Gaspésie : entre plages et dépannages

Les vastes étendues de la Gaspésie font également partie des favorites, dont celles de Coin-du-Banc et de Cap-aux-Os, mais tout particulièrement la bande sablonneuse d’Haldimand, à Gaspé. Notre lecteur Paul Lemay aime tout particulièrement « la vue splendide sur la côte du parc Forillon ». Les photos aériennes ne lui donnent pas tort !

  • La plage Haldimand, vue de près par notre photographe

    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

    La plage Haldimand, vue de près par notre photographe

  • La plage Haldimand de Gaspé est très prisée.

    PHOTO ROGER ST-LAURENT, FOURNIE PAR TOURISME GASPÉSIE

    La plage Haldimand de Gaspé est très prisée.

  • La plage de Coin-du-Banc

    PHOTO MATHIEU DUPUIS, FOURNIE PAR TOURISME GASPÉSIE

    La plage de Coin-du-Banc

  • La plage de Sainte-Anne-des-Monts. L’eau y est fraîche pour la baignade, mais c’est un bel endroit pour tomber en panne.

    PHOTO FOURNIE PAR HÉLÈNE JOHNSON

    La plage de Sainte-Anne-des-Monts. L’eau y est fraîche pour la baignade, mais c’est un bel endroit pour tomber en panne.

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Et pendant que certains s’étendent sur les côtes gaspésiennes par plaisir, pour d’autres, c’est un peu l’été de force, comme en témoigne Hélène Johnson, une lectrice victime d’un pépin mécanique sur son autocaravane lors d’un tour de la péninsule. Son conjoint et elle ont été condamnés à admirer la plage à Sainte-Anne-des-Monts pendant cinq jours. « Elle n’est pas secrète, mais pour tomber en panne, c’est un endroit parfait. Y étant “prisonnière”, c’est pour le moment ma plage préférée », nous confie-t-elle.

De la ville à la plage

  • La plage de la baie de Beauport

    PHOTO ERICK LABBÉ, ARCHIVES LE SOLEIL

    La plage de la baie de Beauport

  • La plage de Saint-Timothée, de toute beauté

    PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE LA VILLE DE SALABERRY-DE-VALLEYFIELD

    La plage de Saint-Timothée, de toute beauté

  • Une structure pour jouer au SUP Polo a été installée à la plage des Îles-de-Saint-Timothée.

    PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE LA VILLE DE SALABERRY-DE-VALLEYFIELD

    Une structure pour jouer au SUP Polo a été installée à la plage des Îles-de-Saint-Timothée.

  • Le RécréoParc de Sainte-Catherine

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

    Le RécréoParc de Sainte-Catherine

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Les plages à proximité des grands centres urbains ont été peu évoquées. Pourtant, on y trouve de belles options pour qui ne souhaite pas parcourir des centaines de kilomètres pour étendre sa serviette. Outre les grands classiques (Cap–Saint-Jacques, Oka – rebaptisée « Okapulco » par certains…), l’autrice Anne-Marie Parent pointe plusieurs options originales dans les environs montréalais, dont la Berge aux Quatre-Vents à Laval ou le parc régional des Îles-de-Saint-Timothée, à Salaberry-de-Valleyfield. « On peut y jouer au SUP polo, sorte de water-polo sur planche à pagaie », indique celle qui aime aussi le RécréoParc de Sainte-Catherine, sur la Rive-Sud. « Elle est assez longue, sécuritaire, adaptée pour les enfants et l’eau est propre. Mais c’est assez populaire et il faut arriver tôt. » Un avis conforté par celui de notre lectrice Cindy Ross : « Un lac artificiel, une eau propre, de l’espace pour ne pas être les uns sur les autres, et des règlements stricts qui assurent une propreté inégalée. »

D’autres coups de cœur, un peu plus éloignés : l’île Saint-Quentin, à Trois-Rivières, ou en direction opposée, le lac Simon, en Outaouais – une référence récurrente dans les messages recueillis par La Presse. Enfin, nos lecteurs de la Capitale-Nationale ont été nombreux à dire apprécier la baie de Beauport pour un moment de détente.

Des classiques dans les parcs

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

La plage Stukely du parc national du Mont-Orford

Parmi les plages de la SEPAQ disséminées un peu partout dans la province, celles de Mont-Tremblant et d’Orford conquièrent le cœur des visiteurs. « J’adore les plages des SEPAQ, car la clientèle est respectueuse de l’environnement, c’est familial, l’ambiance n’est pas à la fête, mais plutôt aux traditions familiales », justifie Marie-Michèle Cyr, qui a un faible pour le secteur Stukely à Orford, très dépaysant.

Le Saguenay–Lac-Saint-Jean fait des vagues

  • Le parc national de la Pointe-Taillon, en bordure du lac Saint-Jean, offre des plages pas piquées des hannetons.

    PHOTO YVES TREMBLAY, LES YEUX DU CIEL

    Le parc national de la Pointe-Taillon, en bordure du lac Saint-Jean, offre des plages pas piquées des hannetons.

  • La plage du parc national de la Pointe-Taillon

    PHOTO MATHIEU DUPUIS, FOURNIE PAR LA SEPAQ

    La plage du parc national de la Pointe-Taillon

  • Une vue panoramique de la plage de Vauvert

    PHOTO FOURNIE PAR MÉLANIE BOIVIN

    Une vue panoramique de la plage de Vauvert

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Pour les visiteurs comme pour les résidants, les pourtours du lac Saint-Jean sont particulièrement charmants. Parmi les nombreux coins de détente indiqués, le nom de Saint-Henri-de-Taillon est revenu fort souvent. « La plage (non surveillée) du secteur Les amicaux du parc national de la Pointe-Taillon… quelle merveille ! Quand on sort de son hébergement de prêt-à-camper, un escalier nous fait descendre sur la plage et on a une impression d’être dans le Sud tant la plage est longue et belle ! », s’extasie Nathalie Lapierre. La plage de Vauvert a également été citée à plusieurs reprises, louée pour ses vagues et ses eaux peu profondes, propres et peu fraîches.

Se languir des longueurs de la Côte-Nord

  • À la plage… jusqu’au bout ! Les grandes étendues de la Côte-Nord sont prisées, jusqu’à Natashquan (notre photo).

    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

    À la plage… jusqu’au bout ! Les grandes étendues de la Côte-Nord sont prisées, jusqu’à Natashquan (notre photo).

  • La plage de Rochelois à Port-Cartier, avec une épave de bateau au loin

    PHOTO MARYLÈNE BERGERON, TIRÉE DU SITE WEB DE PORT-CARTIER

    La plage de Rochelois à Port-Cartier, avec une épave de bateau au loin

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Quand on parle de plages, la Côte-Nord a la cote ! Les immenses étendues bordant l’ouest et l’est de Sept-Îles semblent particulièrement prisées pour les espaces infinis qu’elles offrent à leurs hôtes. Port-Cartier a aussi été pointé comme un point digne d’intérêt. « Ma préférée est la plage Rochelois, avec la vue sur une carcasse de bateau au loin qui nous pousse à imaginer des histoires marines de toutes sortes, ça intrigue les plus jeunes », précise Joël Chevarie.

Secrets enfouis dans le sable

PHOTO TIRÉE DU SITE WEB RESERVOIRKIAMIKA.ORG

Le parc régional Kiamika, un secret bien gardé des Laurentides

Les plages intimes, c’est comme les coins à champignons : pour en profiter, il faut en taire le nom. Ainsi, plusieurs lecteurs nous ont mis l’eau à la bouche, tout en se gardant de révéler leur petit paradis. « J’en connais une très belle, mais désolé, je la garde pour moi », lance cette lectrice. On ne lui jettera pas la pierre, ni même le grain de sable ! Anne-Marie Parent nous a cependant révélé un secret bien gardé : les plages du parc Kiamika, dans les Laurentides. « C’est hallucinant, il y a des langues de sable, on se croirait dans les mers du Sud, une des zones s’appelle même le secteur des plages de Cuba. » Anxieux du surtourisme, rassurez-vous, les lieux sont vastes, avec un plan d’eau de 60 km⁠2, selon l’office de tourisme local. Le paradis de notre lecteur Daniel Marquis ? Une plage reculée de Charlevoix où Denys Arcand aurait tourné des scènes. « Elle se mérite… deux heures de canot à partir du chalet principal du parc national des Hautes-Gorges. Du sable fin, une rivière à peine fraîche, un décor paradisiaque. La magie atteint son paroxysme la nuit lors d’une pleine lune, le reflet dans la rivière de l’astre béni crée un décor qui restera gravé à tout jamais dans ma mémoire », confie-t-il.

Ouverte ou fermée ?

Attention, entre les tests de qualité de l’eau et les pénuries de sauveteurs et de surveillants, de nombreuses plages sont contraintes de fermer même en haute saison. Il reste impératif de vérifier sur les sites web et les pages Facebook des plages visées les mises à jour et les conditions avant de s’y rendre.