Bonnes intentions, mauvais résultats: les jeunes participant à des voyages humanitaires feraient plus de tort que de bien aux populations aidées.

C'est le constat paradoxal d'une nouvelle étude menée par le Conseil de recherches en sciences humaines, en Afrique du Sud, qui déplore que l'afflux de main-d'oeuvre étrangère - peu qualifiée - prive de précieux travail la population locale et surcharge les organisations qui les accueillent.

Pire: les chercheurs ont remarqué que les enfants aidés vivent difficilement, sur le plan psychologique, le va-et-vient des étrangers auxquels ils s'attachent rapidement. Chaque départ des travailleurs est perçu comme un abandon qui s'ajoute à leurs malheurs.

Les auteurs de l'étude réclament un resserrement des politiques encadrant les voyages humanitaires, alors que cette pratique se fait de plus en plus populaire, en particulier au Royaume-Uni. Pas moins de 500 000 Britanniques comptent faire une pause humanitaire pendant leurs études en 2012.

Source: telegraph.co.uk