Une nouvelle étude révèle que les taux de nicotine sont beaucoup plus élevés dans les voitures appartenant à des fumeurs que dans celles des non-fumeurs.

Selon l'étude qui paraîtra mardi dans le journal «Tobacco Control» de l'Association médicale britannique, ces taux dépassent également ceux enregistrés dans les espaces intérieurs publics ou privés où l'usage du tabac est permis.Des chercheurs de l'école de santé publique de Johns Hopkins Bloomberg ont vérifié la concentration de nicotine observée dans les véhicules de fumeurs. Ils ont découvert que ces taux y étaient de deux à trois fois plus élevés, comparativement à ceux dans les véhicules appartenant à des non-fumeurs.

De plus, ces taux dépassent de plus de 50 pour cent ceux notés dans les restaurants et les bars où il est permis de fumer.

L'auteur principal de l'étude, le docteur Patrick Breysse, affirme que son équipe s'est intéressée à l'impact de l'exposition à la fumée secondaire sur ceux qui voyagent dans une voiture en compagnie d'un fumeur. Il affirme que la voiture est l'endroit où l'on s'est le moins intéressé aux risques de l'exposition à la fumée secondaire.

Le chercheur affirme que puisque les voitures sont des espaces fermés, l'exposition à la nicotine y est très élevée. Ainsi, même si l'exposition est de courte durée, elle est très intense, ce qui représente un risque, particulièrement chez les enfants.

Les chercheurs ont étudié les véhicules de 17 fumeurs et de cinq non-fumeurs qui se déplacent au travail en voiture pour une période minimale de 30 minutes.