Les salles de sport vous dépriment? Alors, trouvez une activité qui combine vos passions. C'est le conseil d'Amélie Martel, 22 ans. Sans intérêt ni motivation pour la salle de gym, la jeune femme réussit, malgré un emploi du temps très chargé, à conjuguer une routine santé à ses centres d'intérêt: les balades et les animaux.

Troquer la salle de sport pour le plein air

Arrivée à Montréal il y a deux ans, Amélie, qui a grandi à la campagne, s'est vite rendue à l'évidence: en ville, elle est moins active. «J'ai essayé la salle de gym, mais ça me déprimait d'y aller», explique la jeune femme. Comme elle vit près de la SPCA, elle a choisi de promener bénévolement les chiens. Bingo: elle s'y consacrait neuf heures par semaine pendant ses études et promène aujourd'hui encore les chiens entre trois et cinq heures par semaine.

S'organiser pour mieux manger

Après avoir quitté le nid familial, Amélie a vite cédé aux tentations de la bouffe à emporter et autres pizzas pas très santé. À ses dépens, dit-elle. «Je n'étais pas en forme, j'avais une baisse d'énergie, je commençais à avoir besoin de faire des siestes dans la journée. À 20 ans, ce n'est pas normal. On m'a dit de changer mon alimentation», explique-t-elle. Habituée à manger sur le pouce, elle a changé sa routine. Le matin, elle prend un smoothie de fruits avec du sucre, fait d'avance. «J'aime beaucoup les fruits et légumes, mais je ne prends pas le temps de cuisiner», observe-t-elle. Au travail, elle opte pour des salades à emporter. «Il faut explorer ce que l'on aime et faire des choix santé.»

Un contact privilégié avec les animaux

Si Amélie avait du mal à trouver le temps et l'énergie pour aller à la salle de sport, pour promener les chiens, elle répond toujours présente. «Il faut se dire que les chiens ont besoin de nous. S'il ne fait pas beau, on s'habille», dit-elle. Beau temps, mauvais temps, Amélie va au parc avec des chiens dont la race varie du pitbull au labrador. «Ça peut tirer!»

Une routine qui fait du bien

Fini les baisses de régime et d'énergie: Amélie pense avoir trouvé l'activité physique qu'il lui fallait, et n'envisage pas d'arrêter ses sorties. «Je promène des chiens depuis plus de deux ans et je ne vois pas la fin. J'ai fait un bac exigeant et ces sorties m'ont donné une certaine rigueur», dit la jeune femme, qui termine son barreau. Mieux: Amélie a maintenant adopté son propre chien à la SPCA, qu'elle doit aussi sortir. «Ça tient en forme»!