Des chercheurs de l'Inserm ont mis en évidence un nouveau procédé consistant à utiliser des cellules souches spécifiques, les cellules souches pluripotentes d'origine embryonnaire, pour obtenir des mélanocytes, les cellules qui permettent de pigmenter la peau et de la protéger des rayons UV. Publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), ces résultats pourraient permettre à terme de traiter les patients souffrant de troubles de la pigmentation de la peau comme le vitiligo.

En 2009, cette même équipe de l'Inserm avait réussi à reconstituer un épiderme grâce aux cellules souches plutipotentes. Les chercheurs ont ainsi décidé de poursuivre leurs efforts pour aboutir à une «source externe et illimitée»ae de cellules pigmentées.

«L'équipe vient aujourd'hui de franchir une nouvelle étape en identifiant le procédé de différenciation permettant de dériver des cellules souches, d'origine embryonnaire ou induites à la pluripotence, en une population pure et homogène de mélanocytes capables de produire de la mélanine et de s'intégrer à l'épiderme», expliquent les auteurs de l'étude.

Cette découverte pourrait permettre à long terme de traiter les patients atteints de troubles de la pigmentation de la peau, qu'ils soient d'origine génétique comme le syndrome de Griscelli ou pas.