La mode de l'autobronzant, très présente chez les adolescentes et les jeunes adultes (une Américaine de 11-18 ans sur dix est adepte de ce produit), pourrait avoir un effet sur les habitudes d'exposition au soleil chez les femmes en général, montrent des chercheurs, dans deux études publiées dans l'édition de septembre de la revue Archives of Dermatology.

Ces études montrent les motivations derrière le choix du "faux" bronzage, et son impact sur la santé.

Les auteurs concluent indépendamment que «les adolescents doivent être informés sur (...) l'importance d'éviter le bronzage en intérieur et d'adopter des comportements de protection contre le soleil» et que «encourager les amateurs de bains de soleil à changer pour l'autobronzant pourrait avoir un impact important sur la santé».

Néanmoins, «des recherches futures devraient déterminer jusqu'où convaincre les amateurs de bronzage à préférer l'autobronzant».

Si vous cherchez un autobronzant estampillé "vert", vous pouvez consulter la base de données de l'organisme Environmental Working Goup (EWG). Les autobronzants ont été classés selon les risques qu'ils font peser sur la santé (cancer, allergies, immunotoxicité, toxicité pour la fonction reproductrice/développement, etc), avec une évaluation du risque pour chaque ingrédient, et des infos sur les données manquantes: https://www.cosmeticsdatabase.com/browse.php?category=sunless+tanning