Des recherches préliminaires laissent croire que les gens âgés de 60 ans et plus seraient dotés d'anticorps qui leur accorderaient une protection supplémentaire contre le virus de la grippe A (H1N1).

C'est ce qu'a affirmé la docteure Nancy Cox, responsable de la section influenza des Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis.

Selon cette spécialiste, des recherches effectuées dans des laboratoires à Atlanta ont permis d'analyser des échantillons sanguins recueillis auprès de citoyens d'âges variés. L'objectif était de déterminer si des gens ayant déjà été exposés au virus de la grippe A (H1N1), ou ayant été vaccinés contre la grippe, bénéficiaient d'une protection accrue.

Or, selon la docteure Cox, les membres de son équipe ont noté de plus hauts niveaux d'anticorps réagissant au virus chez les personnes ayant au moins 50 ans. L'augmentation serait encore plus marquée chez les gens âgés de 60 ans et plus.

Selon la docteure Cox, les observations effectuées sur la transmission de la maladie jusqu'à maintenant appuient cette thèse, puisque la plupart des personnes affectées depuis le déclenchement de la pandémie sont d'un jeune âge.