À l'automne dernier, Télé-Québec diffusait Homo sapiens, un docu-fiction retraçant le mode de vie des ancêtres de l'homme il y a quelque 200 000 ans. Mais l'aventure ne s'arrête pas là, car l'émission de télé a aussi son jeu vidéo : Sapiens, Le jeu tribal. Une belle façon de découvrir les jeux en ligne et de revivre un moment clé de la préhistoire.

À l'automne dernier, Télé-Québec diffusait Homo sapiens, un docu-fiction retraçant le mode de vie des ancêtres de l'homme il y a quelque 200 000 ans. Mais l'aventure ne s'arrête pas là, car l'émission de télé a aussi son jeu vidéo : Sapiens, Le jeu tribal. Une belle façon de découvrir les jeux en ligne et de revivre un moment clé de la préhistoire.

Sapiens, Le jeu tribal est offert gratuitement sur le site Internet de Télé-Québec. Il s'agit d'un jeu massivement multijoueurs en 3D. Une fois l'application installée et lancée, on y incarne un homo sapiens et on rejoint une tribu de joueurs au sein de laquelle la coopération et l'entraide sont les principaux moyens de survie.

Les personnages évoluent dans un territoire sauvage rempli de ressources et de dangers. Le défi est alors de se procurer de la nourriture, de se fabriquer des outils et de s'épanouir spirituellement en participant à cinq mini-jeux : la taille de silex, la chasse, la cueillette, les quiz et les duels de tam-tam. Des jeux qui demandent parfois de la stratégie, parfois du rythme oude la précision. Les jeux sont d'ailleurs tous reliés entre eux. Par exemple, réussir à tailler un silex permettra, plus tard, d'être plus efficace à la chasse.

Et comme dans tout bon jeu multijoueurs en ligne, les participants peuvent communiquer entre eux par l'entremise d'une fenêtre de clavardage. Cette dernière permet d'échanger des trucs et de former des groupes pour participer à des jeux collectifs, comme une partie de chasse par exemple, qui peut réunir jusqu'à huit joueurs.

Le principe est simple. On crée d'abord un personnage, puis on explore une carte principale, dans un mode de jeu à la troisième personne, et sur laquelle se trouvent des ressources naturelles ainsi que les accès aux différents mini-jeux. En réussissant les épreuves, on obtient des points de tribu qui déterminent notre rang dans la communauté.

«Les homos sapiens devaient coopérer pour survivre, explique Yan Pepin, concepteur et designer deSapiens. Ainsi,dans le jeu, la viande que l'on ramène de la chasse ne nous appartient pas. Elle est mise en commun et redistribuée aux joueurs selon leur rang (cueilleur, éclaireur, chasseur), en fonction des points de tribu ramassés lors des différentes activités.»

Un des aspects les plus captivants de Sapiens réside dans le fait que les personnages n'ont pas la vie facile. Ainsi, les joueurs doivent impérativement «prendre soin» de leur personnage de temps en temps afin qu'il ne manque pas de nourriture, notamment. Si un personnage est négligé, il entrera éventuellement en état de famine, ce qui amoindrira ses performances dans les différents jeux. De plus, les personnages prennent de l'âge avec le temps. Il faut être efficace pour monter en rang et faire sa place dans la tribu avant qu'une inévitable mort par vieillesse ne nous rattrape. Un personnage peut vivre entre un mois et un mois et demi, environ.

«Les personnages morts resteront dans la liste des anciens : le «sanctuaire des vénérables ancêtres», accessible à partir du menu principal du jeu, précise Yan Pepin. Mais les points spirituels sont comme des vies, ils permettent de survivre «miraculeusement» lorsqu'on est confronté à une mort certaine. C'est un aspect important qui était montré dans le documentaire télé : l'homo sapiens est le premier hominidé qui s'est mis à voir le monde symbolique et spirituel. C'est ce qu'on a voulu traduire dans le jeu.»

Les jeux multijoueurs en ligne sont souvent coûteux et demandent un important investissement de temps. Sapiens : Le jeu tribal est donc une excellente façon de découvrir le genre tout en s'intéressant à une étonnante période de la préhistoire.

Pour télécharger Sapiens, visitez le www.telequebec.qc.ca/sapiens/