(Londres) Andy Murray, futur premier ministre d’Écosse ? Après la démission surprise de Nicola Sturgeon mercredi, le tennisman a ironisé sur Twitter sur son possible avenir en politique, une perspective que la dirigeante a soutenue avec humour.

« Un poste vacant intéressant. Je cherchais à entrer en politique après avoir fini de jouer », a écrit le sportif écossais sur Twitter en partageant un article de la BBC annonçant la démission mercredi de la première ministre Nicola Sturgeon.

« J’ai dit que je ne soutiendrai personne pour me succéder, mais…. », a réagi peu après la dirigeante, au pouvoir pendant huit ans, faisant suivre son message de deux émojis rieurs.

Le départ de cette militante farouche de l’indépendance de l’Écosse constitue un choc pour la vie politique britannique.

Nicola Sturgeon, 52 ans et récemment fragilisée par une loi controversée sur le changement de genre, a pourtant assuré que sa décision était mûrement réfléchie.

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Nicola Sturgeon

« J’aurais pu faire quelques mois de plus, peut-être six mois, un an », a-t-elle estimé. « Mais avec le temps, j’aurais eu de moins en moins d’énergie pour mon travail et je ne peux le faire qu’à 100 % ».

Elle a refusé d’apporter son soutien à un potentiel successeur et aucune personnalité ne se détache parmi les noms cités – son adjoint John Swinney, la jeune ministre des Finances Kate Forbes, le ministre de la Santé Humza Yousaf ou encore l’ancien député Angus Robertson.

À 35 ans, Andy Murray, ancien numéro 1 mondial et triple vainqueur de Grands Chelems, a vu sa carrière fortement perturbée depuis 2017 par des blessures à la hanche, qui l’ont même amené à envisager la retraite en 2019.