Le combat de championnat du monde entre Jean Pascal et Sergey Kovalev (26-0-1, 23 K.-O.), qui était dans l'air depuis le début de la semaine, a finalement été fixé au 14 mars à Montréal ou à Québec.

Les deux promoteurs, InterBox et Main Events, se réuniront au cours des prochains jours afin de définir les dernières modalités et ainsi mettre la touche finale à des négociations que Jean Bédard qualifie «d'efficaces».

«On a eu une très belle collaboration des promoteurs et des agents dans le processus. On savait aussi que HBO voulait ce combat. C'est un combat qui était naturel à réaliser», a lancé le président d'InterBox en entrevue téléphonique.

Une clause de revanche a été incluse dans le contrat si Pascal (29-2-1, 17 K.-O.) venait à terrasser celui qui détient les ceintures WBO, IBF et WBA des poids mi-lourds depuis sa victoire contre Bernard Hopkins, le 8 novembre.

«C'est quand même un combat dangereux puisqu'ils mettent en jeu leurs trois ceintures, et Jean peut passer un coup de poing, a estimé Bédard en abordant l'attrait de son boxeur. Ils savent qu'il va se présenter et qu'il n'a peur de personne. C'est le problème que Main Events peut avoir avec un boxeur de cette trempe-là (Kovalev), qui cogne dur.Finalement, au niveau promotionnel, Jean n'a pas son égal.»

Il est également stipulé, dans l'entente, que le Lavallois aurait l'option d'effectuer un autre combat avant de retrouver le Russe. L'occasion d'un rendez-vous avec Adonis Stevenson à l'automne? «C'est un combat que je verrais en 2015», a répondu Bédard.

Des conditions

Il reste deux conditions à remplir avant que le compte à rebours de ce combat Pascal-Kovalev ne commence à s'égrener. Le Québécois doit d'abord l'emporter contre Roberto Bolonti, samedi soir au Centre Bell. En plus de cette formalité, une demande d'exemption auprès de l'International Boxing Federation (IBF) a été formulée pour que Kovalev repousse sa défense obligatoire contre Nadjib Mohammedi. Le boxeur français, qui s'est récemment engagé avec Main Events, sera en sous-carte de Pascal-Kovalev.

«Ils ont déjà une lettre dans les mains disant que (Mohammedi) souhaite reporter la défense obligatoire parce qu'il vient de changer d'entraîneur (Abel Sanchez). Cela fait aussi son affaire, a expliqué Bédard. La décision prend habituellement une dizaine de jours. La semaine prochaine, on saura si Jean a gagné contre Bolonti, mais aussi si la sanction est octroyée.»

Le gala du 14 mars, du moins les combats diffusés par HBO, devrait également comprendre un boxeur qui s'entraîne au Québec.

En attendant 2015, InterBox se concentre sur la dernière ligne droite d'un gala qui a connu mille et un rebondissements. «Cette soirée met la table pour 2015, a assuré Bédard. Malheureusement, Lucian s'est blessé, mais on était déjà en négociations avec l'équipe de Mikkel Kessler. Pour Jean, il devait boxer à tout prix puisqu'on avait des chances de s'entendre avec Kovalev et qu'il était aspirant obligatoire à la ceinture de Stevenson.»

Bolonti, qui est arrivé dimanche, effectuera un entraînement public à Boucherville, en fin de matinée mercredi. Pour Pascal, la marge d'erreur est désormais nulle contre l'Argentin.

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David Théroux avec InterBox

David Théroux (4-0-0, 3 K-.O.), mis sous contrat par InterBox mardi, affrontera le Polonais Maurycy Gojko (22-44-3, 8 K-.O.), en sous-carte du gala de samedi. Le super-léger a remporté ses quatre premiers combats professionnels, dont une victoire aux dépens de Noel Meja Rinco (12-4-1, 9 K-.O.), le 28 novembre. Le Sorelois s'entraîne avec Pierre Bouchard sous la supervision de Stéphan Larouche, qui agira comme consultant.