(Londres) L’homme d’affaires finlandais Thomas Zilliacus, entré la semaine dernière dans la course au rachat du club de football de Manchester United, a assuré jeudi que « toutes les issues sont possibles » dans ce processus, lors d’un entretien avec le site anglais inews.

Alors que le président de la Qatar Islamic Bank (QIB), le cheikh Jassim Bin Hamad Bin Jassim bin Jaber Al Thani, et le milliardaire britannique Jim Ratcliffe avaient déposé une première offre mi-février, Zilliacus s’est greffé in extremis au deuxième tour, qui s’est achevé en fin de semaine dernière.

« J’ai vu que la date limite (pour déposer une offre) était mercredi […] J’ai appelé la banque (d’affaires Raine, qui pilote le processus), je leur ai dit que je voulais participer (… mais) ils en ont discuté en interne et ils sont revenus vers nous pour dire “OK” », a-t-il expliqué à inews.

Bien qu’invité de la dernière heure, le Finlandais de 69 ans, résidant à Singapour et inconnu du grand public, même dans son pays, croit en ses chances.

« Toutes les options sont sur la table […] Toutes les issues sont possibles », a-t-il asséné.

Il a également assuré être capable de lever 5 milliards de livres (8,4 milliards $), le montant des offres rivales, selon la presse, alors que les propriétaires américains, la famille Glazer, en espère 6 milliards de livres (19 milliards $), ce qui serait un record mondial pour le rachat d’un club de sport.

« J’ai fait des affaires toute ma vie […] j’ai un réseau tout autour du monde de personnes prêts à participer à des investissements intéressants et celui-ci en est certainement un », a-t-il expliqué.

« Rassembler un tel financement pour quelque chose de ce type — et c’est une grosse somme — est quelque chose auquel je suis habitué », a poursuivi l’homme d’affaires qui affirme avoir bâti sa fortune dans le secteur de la tech en Asie après avoir été un des cadres dirigeants de Nokia.

Les Glazer, dont le clan familial est partagé sur la vente du club, n’ont pas encore réagi publiquement.

Outre les offres de prise de contrôle, des offres de prises de participation minoritaire ou d’aide au financement du club ont été formulées.

Les Glazer avaient averti dès le lancement du processus, en novembre, que celui-ci pourrait très bien ne pas déboucher sur une transaction.