Le camp d'entraînement est bel et bien terminé pour l'Impact. L'humidité et le temps gris qui régnaient au Centre Nutrilait, mercredi matin, étaient d'ailleurs de nature à rappeler que la période des tests, faits sous les latitudes clémentes de la Floride, appartenait au passé.

Place donc à la programmation spéciale et à l'étude du premier adversaire de la saison. Pour les Montréalais, la grande première aura lieu samedi soir, sur le lointain terrain des Earthquakes de San Jose. Contrairement à leur nom, il ne faut pas s'attendre à une grosse secousse tactique des Californiens, adeptes du 4-4-2.

«C'est un schéma différent dans le sens où on a un milieu de terrain, Marco Donadel, qui va devoir nous aider pour qu'il y ait un 3 contre 2 face aux attaquants, a indiqué Laurent Ciman. Quand l'un des deux défenseurs jouent le duel, il va devoir y avoir de bonnes couvertures de l'autre central, puis l'arrière latéral qui revient vers l'intérieur.»

«(Mardi), on a travaillé un peu sur la façon d'empêcher et de gérer les centres parce que c'est une équipe qui place deux attaquants dans la surface, a prolongé Mauro Biello. On veut monter la ligne, être très compact. On veut aussi parler de notre 3 contre 2 au milieu de terrain et, comment, dans notre animation offensive, il faut trouver ce surnombre en milieu de terrain. Finalement, il y a certains joueurs à regarder individuellement.»

Mercredi, l'Impact s'est entraîné pendant plus de deux heures, finissant la séance par de longs exercices devant le but. Andres Romero a quitté ses coéquipiers prématurément en raison d'une petite douleur en arrière de la cuisse. Wandrille Lefèvre est également renté dans la Caserne après un contact.

Tout indique que le onze partant utilisé samedi sera le même que celui qui a atteint la finale d'association, la saison dernière. Cela ne signifie pas que l'on verra la même recette sur le terrain pour une équipe qui clame haut et fort sa volonté de mieux garder le ballon. Bien des intervenants montréalais ont cependant pointé la nécessité d'une amélioration défensive. Par exemple, qu'en est-il des coups de pied arrêtés dont les problèmes n'ont pas totalement été réglés lors du camp d'entraînement?

«Les ajustements, on les a faits. Il faut arrêter de se prendre la tête avec ça et de se focaliser là-dessus parce que ça devient ensuite plus mental que physique ou footballistique, a modéré Ciman. Il y a cinq, six ou sept joueurs qui sont là pour marquer et, nous, on doit essayer de défendre, d'attaquer le ballon. Il ne faut pas faire une fixette là-dessus.»

L'Impact s'entraînera une dernière fois à Montréal, jeudi après-midi, avant de s'envoler pour la Californie. Son premier match à domicile aura lieu le 11 mars contre les Sounders de Seattle, champions en titre.

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