Chelsea s'est envolé en tête de la Premier League après sa victoire (3-1) lors du choc contre Arsenal, samedi en ouverture de la 24e journée, et compte désormais 12 points d'avance sur son adversaire du jour, quasiment éliminé de la course au titre.

Déjà très décevants mardi lors de leur défaite surprise contre Watford (1-2 à l'Emirates), les Gunners s'enfoncent un peu plus en ratant cette ultime opportunité de revenir dans la course au titre. Désormais, il leur faudra plutôt regarder derrière eux, car ils pourraient dégringoler au classement dès samedi.

Les Blues ont prouvé que le match nul concédé sur le terrain de Liverpool (1-1), mardi, n'était qu'un faux pas au milieu de leur fantastique série de victoires. Le total est désormais porté à 16 victoires lors des 18 derniers matches de Premier League.

Concentrés, les joueurs d'Antonio Conte sont « restés en alerte » dès l'entame du match, suivant à la lettre les conseils prodigués par leur entraîneur en conférence de presse d'avant-match.

Prenant peu à peu la mesure de la rencontre et la possession du ballon, Chelsea a de nouveau fait état de sa redoutable efficacité. Dès la 13e minute, Diego Costa plaçait une tête surpuissante sur la barre transversale, bien suivie par Marcos Alonso qui ouvrait le score après un duel aérien remporté face à Hector Bellerin, non sans lui adresser un gros de coude au passage.

Les hommes de Conte faisaient ensuite vivre un calvaire aux Gunners, qui échouaient à jouer plus haut et laissaient des espaces considérables dans leur défense.

Sans leur technicien Arsène Wenger, encore suspendu après son comportement lors du match contre Burnley (2-1) le 22 janvier, les partenaires de Mesut Özil n'ont pas montré meilleur visage en seconde période.

La chevauchée d'Eden Hazard, qui parcourait plus de 50 mètres ballon au pied, humiliant un à un les défenseurs d'Arsenal avant de tromper Petr Cech pour doubler la mise (53), en fut un premier exemple. L'erreur monumentale du gardien tchèque, qui offrait à Cesc Fabregas le 3-0 (85), ne fit qu'aggraver l'impression générale. Et la réduction du score tardive d'Olivier Giroud (90+1) n'y changea rien.