Si l'hiver a été très calme pour l'Impact, les 18 autres équipes de la MLS ont connu leur lot de départs et d'arrivées. Portrait-éclair de ce qui a changé pendant la saison morte.
Fire de Chicago
C'est en milieu de terrain que Chicago a subi un important lifting avec la retraite de Pavel Pardo et le prêt d'Alvaro Fernandez au Qatar. En contrepartie, le Fire a misé sur les expérimentés Joel Lindpere et Jeff Larentowicz, ainsi que le jeune Dilly Duka. Pour faire aussi bien que l'an dernier, Chicago espère une plus grande contribution de son attaquant Sherjill MacDonald.
Chivas USA
Sous les ordres du nouvel entraîneur, José Luis «Chelís» Sánchez Solá, le visage du Chivas USA a changé. L'équipe s'est tournée vers des joueurs latino-américains, dont des Américains d'origine mexicaine. En prenant cette voie, certes légitime, l'équipe a conclu certaines transactions qui paraissent discutables.
Rapids du Colorado
Une page s'est tournée avec les départs des attaquants Conor Casey et Omar Cummings, champions il y a trois ans. L'entraîneur Oscar Pareja préconise un style basé sur l'attaque et la possession du ballon, qui devrait être davantage respecté en 2013 que lors de sa première année à la barre du club.
Crew de Columbus
Comme durant la deuxième moitié de saison en 2012, le Crew dépendra encore du duo formé de Federico Higuain et de Jairo Arrieta. L'équipe de l'Ohio a aussi ajouté de la vitesse en faisant l'acquisition de Dominic Oduro, qui évoluera sur le côté droit.
DC United
On ne peut pas reprocher à DC United de ne pas oser. Cet hiver, le club de Washington a recruté le plus jeune joueur désigné de la MLS, le Brésilien Rafael, âgé de 20 ans. Contrairement aux saisons précédentes, DC United n'a fait que quelques retouches à son alignement qui l'avait guidé jusqu'en finale d'Association l'an dernier.
FC Dallas
Comment changer le visage d'une équipe en peu de temps? Le FC Dallas peut donner quelques leçons avec l'arrivée de Kenny Cooper et d'Éric Hassli à quelques heures d'intervalle, le 24 janvier. Par ailleurs, les Texans devront s'adapter à un nouveau système (4-4-2) à cause du départ du milieu gauche, Brek Shea (Stoke City).
Dynamo de Houston
Le départ du Québécois André Hainault vers le championnat écossais est l'un des rares mouvements de personnel chez le Dynamo. Encore une fois, il faut s'attendre à ce que les hommes de Dominic Kinnear se retrouvent en première moitié de classement sans faire trop de bruit.
Galaxy de Los Angeles
David Beckham n'est plus là, mais le Galaxy demeure le grand favori. Surtout que l'on imagine mal le club californien ne pas recruter un milieu de terrain de stature internationale au cours des prochains mois. Le bal des rumeurs peut reprendre...
Revolution de la Nouvelle-Angleterre
Une grande partie de la saison de l'équipe dépendra du genou de Saer Sene, auteur de 11 buts l'an dernier, mais opéré en fin de saison. La paire qu'il forme avec Jerry Bengtson pourrait permettre à la très jeune équipe de faire mieux qu'en 2012, même si les séries semblent bien loin.
Red Bulls de New York
L'arrivée d'un nouvel état-major a conduit à un petit ménage au New Jersey, en commençant par le remplacement de l'entraîneur Hans Backe par Mike Petke. Sur le terrain, les Red Bulls ont coupé les ponts avec une quinzaine de joueurs, dont Sébastien Le Toux et Rafael Marquez. Juninho, acquis en décembre, sera à surveiller pour la qualité de ses coups francs.
Union de Philadelphie
Côté pile, l'Union a rapatrié Le Toux, le symbole par excellence des deux premières années du club dans la MLS, qui devra s'adapter au style peu esthétique du pivot Connor Casey. Côté face, l'Union a prêté son meilleur défenseur, Carlos Valdés, à l'Independiente Santa Fe. Suffisant pour faire les séries? La Classique Disney a montré trop de lacunes.
Timbers de Portland
Après un excellent passage à Akron, l'entraîneur Caleb Porter a enfin fait le saut en MLS. Il a logiquement redéfini les Timbers à son image avec, parmi les arrivées d'importance, celle du Canadien Will Johnson, du jeune joueur désigné Diego Valeri ou du défenseur Mikaël Silvestre. De son côté, l'attaquant Kris Boyd, peu adapté au style moins direct de Porter, a été prié d'aller voir ailleurs.
Real Salt Lake
Il ne s'agit pas d'une révolution, mais d'une évolution. Après avoir été éliminé en demi-finale d'Association, le RSL s'est départi de quelques figures emblématiques, dont Jamison Olave, Fabián Espíndola et Will Johnson. Habitué des séries, le Real espère que Robbie Findley pourra diminuer la dépendance offensive à l'endroit d'Alvaro Saborio.
Earthquakes de San Jose
Sur papier, l'équipe surprise de 2012 n'a quasiment rien changé à sa formule gagnante. Le meilleur buteur, Chris Wondolowski, est prêt à poursuivre sur sa lancée, mais San Jose devra se débrouiller sans Steven Lenhart et Alan Gordon, blessés. Simon Dawkins, auteur de huit buts, est également reparti en Premier League.
Sounders de Seattle
Toujours bien placés, mais jamais sur la plus haute marche: voilà la situation des Sounders. En 2013, Sigi Schmid devra surtout se passer du défenseur Jeff Parke et de son attaquant Fredy Montero. Certes décevant en séries, ce dernier restait tout de même la figure de proue de la franchise. Seattle, qui demeure l'une des meilleures équipes, devrait bientôt ajouter un attaquant réputé aux côtés d'Eddie Johnson.
Sporting Kansas City
Le prêt de l'attaquant Kei Kamara à Norwich a suscité de tels débats que le président du Sporting a dû publier une lettre ouverte. Que l'on ne s'y trompe pas, le Sporting a bien perdu quelques joueurs importants, mais son recrutement est aussi fort prometteur. L'attaquant Claudio Bieler est notamment précédé d'une réputation fort flatteuse. Saura-t-il s'adapter à la MLS?
Toronto FC
Nouvel homme fort du TFC, Kevin Payne entreprend un chantier titanesque. Comment mettre sur la bonne voie un club totalement dysfonctionnel? La nomination du jeune entraîneur Ryan Nelsen, alors qu'il jouait encore en Premier League, est un énorme risque. Sur le plan du recrutement, rien n'indique que le TFC pourra quitter sa dernière place...
Whitecaps de Vancouver
Il est encore difficile de comprendre comment Vancouver a pu démanteler son noyau pour faire place à deux joueurs désignés écossais. L'un d'eux est parti (Barry Robson) durant une pause hivernale marquée notamment par l'arrivée du milieu anglais Nigel Reo-Coker. La deuxième saison de Darren Mattocks sera à surveiller.