En anglais comme en français, le degré de satisfaction de Jesse Marsch était le même après cette victoire face aux Timbers de Portland. L'entraîneur de l'Impact a d'ailleurs débuté sa conférence de presse en résumant le fond de sa pensée dans la langue de Molière. Même si un soupçon de Shakespeare s'est immiscé dans son discours.

«Je suis très content avec cette performance de l'équipe, mais ce mois est très important avec beaucoup de matchs importants. Le focus from l'équipe sera très important.»

Avant de penser au Championnat canadien et aux prochaines échéances, l'Impact peut se satisfaire de son mois d'avril avec un bilan de deux victoires, deux défaites et un match nul.

Ce deuxième succès de l'année a été forgé à force de patience. L'Impact a eu le dessus au chapitre des occasions, mais a pêché par de mauvaises décisions ou par imprécision. Les directives de l'entraîneur à la mi-temps ?

«J'ai demandé à ce que les choses se passent plus rapidement sur le terrain. C'était évident que Portland voulait tuer le match en profitant des coups de pied arrêtés. Nous voulions cette passe supplémentaire (à l'approche du but) et jouer plus rapidement.»

«Nous avons connu une bonne première mi-temps, mais nous étions peut-être pas suffisamment appliqués dans la dernière passe, a corroboré Bernardo Corradi.

«Mais la force de cette équipe, en deuxième mi-temps, est d'avoir des joueurs qui entrent dans le match et qui font du bon boulot.»

Le bon boulot a aussi été défensif. Pour la première fois de l'année, Donovan Ricketts n'est pas allé chercher le ballon au fond de ses filets.

«Ne pas encaisser de but et être un adversaire difficile chez nous étaient deux de nos objectifs, a assuré Sinisa Ubiparipovic. Nous avons un bon groupe de joueurs qui s'est assuré que ce soit le cas. Je ne pense pas que Portland ait eu beaucoup de tirs, sauf peut-être en fin de match.»

Voix de la sagesse, Shavar Thomas a tenu à ajouter que le travail à accomplir restait énorme pour l'Impact. Même si l'impact a bien contenu son adversaire durant le match et résisté aux assauts de la fin de match.

«Nous savions ce que nous pouvions faire et ce dont ils étaient capables. Il s'agissait de maintenir la pression.»