Le ministre sud-africain du Commerce Rob Davies et la Fifa ont déconseillé lundi aux spectateurs du Mondial-2010 (11 juin-11 juillet) d'acheter des billets à des revendeurs qui ne seraient pas homologués.

«Nous nous inquiétons du fait que des acheteurs puissent être abusés en croyant qu'ils peuvent acheter des billets par des voies non autorisées par la Fifa», ont-ils indiqué dans un communiqué commun.

Ces personnes «pourraient perdre l'argent qu'ils ont investi dans des billets ou ne pas recevoir les billets pour lesquels ils ont payé», selon eux.

Les revendeurs non autorisés sont susceptibles d'être poursuivis selon une nouvelle loi promulguée par le ministre Davies.

Sur chaque billet du Mondial figure un code-barre et un hologramme. Des machines spéciales seront installées à l'entrée de chacun des dix stades de la compétition pour détecter les billets contrefaits ou invalides.

A trois semaines du match d'ouverture, la Fifa a indiqué que plus de 2,5 millions de billets sur les quelque 3 millions mis en vente avaient trouvé preneurs.

Les Sud-Africains, qui avaient l'exclusivité des places les moins chères, devraient détenir 60% des billets.

A la mi-avril, la Fifa a mis en place des points de vente dédiés au Mondial, provoquant une ruée sur les billets auparavant uniquement accessibles par internet ou via des formulaires dans certaines banques.