Qu'ont en commun Eric et Brett Lindros, Geoff Courtnall, Scott Stevens, Pat LaFontaine, Troy Aikman, Steve Young, Adam Deadmarsh, Mike Richter, Michel Goulet, Jeff Beukeboom et Keith Primeau?

Leur carrière a pris fin en raison de commotions cérébrales multiples. Une nomenclature incomplète, à vrai dire, car d'autres ont subi ou subiront le même sort.

On doit à Keith Primeau le reportage le plus intéressant de toute la dernière semaine sportive; l'ancien joueur des Red Wings de Detroit, des Whalers de Hartford-Hurricanes de la Caroline et des Flyers de Philadelphie révèle avoir légué son cerveau à la science.

Dans une entrevue diffusée vendredi à SPNET, Primeau a partagé son inquiétude de ne pas voir ses quatre enfants vieillir, de ne pouvoir partager les grands moments à venir dans leur vie, hanté par la perspective d'une détérioration rapide de ses facultés, une conséquence fréquente des commotions cérébrales.

«Le cerveau est l'organe le plus important de notre corps, mais le plus méconnu. Si des preuves scientifiques démontrent les risques inévitables d'une détérioration irréversible causée par les commotions, quelqu'un devra dire aux athlètes qui en sont victimes: «Dommage, mais c'est terminé pour toi». Et si moi, comme cobaye, je peux contribuer à cette recherche, alors...»

Keith Primeau a légué son cerveau au Sports Legacy Institute du Massachusetts, fondé en 2007. Il a subi une première commotion officielle en 2003-2004 et raté 21 matchs. Dans les séries 2004, blessé deux fois à la tête, il a néanmoins disputé 18 rencontres. Deux ans plus tard, le 25 octobre, à l'âge de 34 ans, autre commotion, résultat d'une mise en échec d'Alexander Perezhogin, du Canadien. Il a raté toute la saison et annoncé sa retraite au mois de septembre suivant.

Les diffuseurs devraient offrir plus de témoignages du genre afin de conscientiser davantage de ce qui devient un fléau, les athlètes, jeunes ou adultes, amateurs ou professionnels, les entraîneurs et tous les intervenants, surtout dans les sports de contacts.

Keith Primeau vient de marquer un but important.

La semaine du Masters

Revoilà le Tournoi des Maîtres, où une victoire assure prestige, richesse et une place dans l'histoire.

L'an dernier, 11 millions de passionnés avaient suivi les deux dernières rondes. Comment suivre?

A la télé, les reportages de RDS, TSN (jeudi et vendredi), Global (samedi et dimanche), et CBS débuteront en milieu d'après-midi pour se terminer en début de soirée.

Sur le web, CBSSports.com et masters.com proposent diverses options sous «Masters Live».

Depuis 2006, «Amen Corner Live» offre une couverture unique des 11e, 12e et 13e trous. Depuis 2007, «Masters Extra» est disponible une heure avant la télévision, et, depuis 2008, les internautes ont accès à «15&16 Live».

Dimanche soir, CBSSports.com présentera un grand résumé du tournoi.

Lu

> «RDS, un fier partenaire de la LHJMQ». (On y a diffusé combien de matchs cette saison?)

> Quand on me fait une confidence sous le sceau de la confidentialité.

> Le Canadien ASSOME les Islanders.

> Par qui avez-vous été ÉBLOUIE?

> Les VRAIS questions.

Entendu

> Martin St-Louis: «Il faut qu'on continusse de sortir des choses de notre chapeau à trucs.»

> Jean-Charles Lajoie: «Je flatule (sic) de bonheur.».

> Jean Perron: «On a été très laxatif. Ça se dis-tu?»

> Perron encore: «Va falloir qu'on envoie des sons de cloche à Gainey.»

 

Bloc-notes

> Restrictions obligent, CBC réduira les coûts de production de Hockey Night in Canada, mais pas le nombre de matchs, la couverture du ski alpin sera amputée de cinq courses, et les compétitions en sports amateurs seront commentées à partir des studios.

> TSN2 diffusera plusieurs matchs des séries éliminatoires de la Ligue nationale de hockey. Disponible sur Bell TV, et bientôt sur Illico, n'est-ce pas, Vidéotron?

> Les nombreuses pauses pendant une course de F1 à TSN exaspèrent les téléspectateurs qui ratent beaucoup d'action... quand il y en a! TSN n'a qu'à imiter RDS et réserver une partie de l'écran à l'action en direct même pendant les messages.

> Match peu coûteux pour TSN, il y a huit jours : branché sur Versus, avec les commentateurs américains avant, pendant et après le match Devils-Rangers. Est-ce considéré comme du contenu canadien?

> Bonne blague de Georges Laraque, qui a demandé au caméraman de montrer de plain-pied le reporter Renaud Lavoie, grimpé sur une caisse afin de ne pas paraître deux pieds plus petit que lui. Bon, O.K., un pied!

> On me dit que les concurrents de Loft Story font paraître certains commentateurs sportifs comme des linguistes. À ce point là?